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Soins de santé : "Il ne faut pas sanctionner les non-vaccinés" selon la secrétaire nationale de la CSC services publics

"Hier, positifs au covid et au boulot… Aujourd’hui, non vaccinés et dehors !" c'est le slogan de la semaine de grève proposée par la CSC services publics à ses affiliés du secteur des soins de santé.  Et les décisions prises ce vendredi en conseil des ministres restreints ne changeront rien à l'affaire, au contraire la CSC services publics et sa secrétaire nationale, véronique Sabel, sont encore plus déterminées.

La réaction de la CSC services publics à l'annonce de l'accord des ministres sur la vaccination obligatoire pour le personnel des soins de santé ne s'est pas faite attendre. Jeudi dernier, le syndicat déposait un préavis de grève s'étalant sur une semaine du 22 au 26 novembre.

Aujourd'hui après les 13 heures de discussion, du Kern qui maintient les sanctions envers le personnel non vacciné des soins de santé, le syndicat chrétien est encore plus déterminé.

Lundi, il sera rallié par la CGSP et la CGSLB, une solidarité qui ravit Véronique Sabel, la secrétaire nationale de la CSC services publics. Elle nous explique comment cette sorte de grève tournante va s'organiser.

"Elle va se ventiler sur une semaine, nous allons aller dans les 7 régions francophones du pays pour soutenir les travailleurs du secteur qui sont complètement déçus, las et se sentent méprisés. Ils s'estiment lâchés par le gouvernement. Ils ont tenus deux ans, parfois sans masque, certains sont décédés, et les stigmatiser aujourd'hui avec une telle décision est très injuste. En plus, lier cette obligation à une perte d'agrément, au licenciement et au chômage, ce n'est pas acceptable du tout."

Ces actions ne sont qu'un début !

Ce n'est pas une menace mais plutôt un cri de détresse, si les autorités du pays n'entendent pas les revendications des travailleurs des soins de santé, les actions pourraient se durcir. Et visiblement les élus font la sourde oreille.

"Dans un premier temps c'est une action cadrée. Nous avons des équipes mobiles qui vont se déplacer de lieux en lieux et si le gouvernement ne nous entend pas, il y aura d'autres actions. Probablement des arrêts de travail effectifs."

Le syndicat ne prône par pour autant pour une vaccination obligatoire pour tous. Pour véronique Sabel, ce n'est pas la question à l'heure actuelle. La revendication est claire et unique, il faut arrêter les sanctions !

"Le gouvernement n'écoute pas les représentants des travailleurs. Si le personnel non vacciné est suspendu, qui ira au chevet du patient? Les cadres ou les ministres eux-mêmes ? A force de vouloir satisfaire la majorité politique, on en oublie la réalité de terrain ».

En effet, l'accord survenu la nuit dernière joue sur les mots, il ne parle plus de licenciement mais de rupture de contrat, ce qui au final revient au même. Le personnel suspendu entraînera une absence de travailleurs sur le terrain.

"Mais si il n'y a pas de prise en charge des patients, quid de la responsabilité en cas de décès? Le Gouvernement sera-t-il sanctionné et les ministres suspendus ? La CSC Services publics est encore plus déterminée que jamais et poursuivra sa mobilisation tant que le bon sens ne sera pas de retour."

Une équipe de la CSC services publics sera vendredi 26 novembre à 14h à l'entrée de l'hôpital Vésale à Montigny-le-Tilleul.

Voir ou Revoir notre reportage va-t-on vers la vaccination obligatoire pour tous :

 

 

 


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