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Soldes d'hiver : Les commerçants ne sont pas optimistes mais veulent maintenir cette "tradition"

A quelques jours de la fin des soldes d'hiver, 6 commerçants sur 10 signalent une baisse du chiffre d'affaires par rapport aux soldes de l'année dernière. Seuls 12% disent avoir mieux vendu. Une bonne moitié d’entre eux conservera son stock pour la prochaine démarque.

Les commerçants souffrent toujours de la pandémie, une majorité d'entre eux ne se montrent pas très optimistes pour l'avenir, mais la plupart d'entre eux croient aux soldes sous leur forme actuelle.

Ce constat est celui posé par le syndicat neutre des indépendants à l'issue d'une enquête menée auprès de 384 commerçants.

« Les soldes ne sont certainement pas de l’histoire ancienne. Notre enquête a montré que 2 détaillants sur 3  sont toujours en faveur des soldes et souhaitent les maintenir en l’état : même durée et même période. Malheureusement, force est de constater que la pandémie continue de nous mettre des bâtons dans les roues. Le chiffre d'affaires de cette année est encore plus bas que celui l'année dernière malgré une bonne première semaine. Les chasseurs de bonnes affaires n’ont pas été présents en grand nombre ». 

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : pas moins de 63% des commerçants parlent d'une baisse du chiffre d'affaires par rapport à l'année dernière. Parmi eux, 24% parlent d'une baisse de 20 à 40%.

Par rapport à 2019, avant le corona, 27,5% disent même qu'ils subiront une perte de chiffre d'affaires de plus de 40%. En conséquence, pas moins de 48% d'entre eux se retrouvent avec un stock important dont ils essayeront de se défaire lors d’une prochaine démarque, selon l'enquête du SNI. 

 En raison des mauvaises ventes, les commerçants prennent moins de risques. Six détaillants sur dix ont ainsi réduit leurs achats pour la collection d'été.

« Nous espérons que les détaillants n'entreront pas dans un cercle vicieux de ventes décevantes et de moins de liquidités pour acheter de nouvelles collections - ce n'est pas viable. Nous avons besoin d'urgence d'un ‘code vert’ sur le baromètre corona et d'une meilleure confiance des consommateurs pour donner plus d'oxygène à nos commerçants. Dans le cas contraire, nous nous dirigeons vers une nouvelle vague de faillites ».


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