Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté un arrêté "anti-discrimination" visant à permettre d'encourager et soutenir l'emploi des femmes dans toutes les structures dépendant de l'institution francophone. Une décision inspirée par la ministre des Droits des femmes, Bénédicte Linard (Ecolo).
Il existait depuis 2018, un décret "anti-discrimination" de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il prévoit que des actions positives peuvent être mises en œuvre pour garantir une égalité complète. Cette disposition était pourtant impossible à appliquer faute d'un arrêté du gouvernement précisant dans quels cas et selon quelles modalités elle pouvait être instaurée.
Sur le terrain, comme à l'ULB, n'ont pas attendu pour mettre en place une mesure pour renforcer l'équilibre entre les femmes et les hommes tout au long de la carrière académique.
Toutefois, les initiatives de ces pionniers restaient dans un vide juridique que le gouvernement vient de combler, à l'initiative de la ministre Linard et du ministre de l'Égalité des Chances, Frédéric Daerden (PS).
Il s'agira donc dès à présent de fixer des quotas de recrutement ou de promotion dès qu'un groupe-cible au sein des effectifs d'un employeur du périmètre de la Fédération Wallonie-Bruxelles, soit manifestement sous-représenté. Et cela jusqu'à résorption de l'inégalité constatée.
Des actions positives en matière d'emploi vont donc pouvoir être mise ne place, suite à l'adoption de cet arrêté. Pour les employeurs dans le giron de la FWB, il s'agira, à compétences égales bien sûr, de privilégier, l'engagement ou la promotion de candidats appartenant à un groupe-cible particulier ; de mener des campagnes de recrutement visant certains groupes-cibles ; ou de mettre en place de programmes de soutien aux candidats d'un groupe-cible lors d'une procédure de candidature.