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Une infirmière demande son acquittement pour non-assistance à personne en danger

Une infirmière poursuivie pour non-assistance à personne en danger, et condamnée en première instance à une peine avec sursis, a sollicité, mercredi, son acquittement devant la cour d'appel du Hainaut. Le 11 mars 2019, son mari, avec lequel elle était en cours de séparation, est mort à la suite d'une course-poursuite à Châtelet.

Le 11 mars 2019, la prévenue avait appris que son mari l'avait trompée durant plusieurs années. Elle s'était alors rendue sur son lieu de travail et une dispute avait éclaté. Elle l'avait giflé, ce qu'elle n'a pas contesté par la suite. L'homme avait lui appris qu'elle avait rencontré un autre homme, un mois plus tôt, et il avait menacé de les tuer s'ils les croisaient ensemble. 

Ce même jour, en soirée, le mari avait surpris sa femme en compagnie de son amant dans une voiture. Les deux véhicules avaient alors entamé une course-poursuite de plusieurs kilomètres.
Après plusieurs manœuvres dangereuses, les deux voitures s'étaient arrêtées au milieu de la route de Châtelet. A cet instant, le mari avait tenté de faire sortir de force l'amant de la voiture. Au lieu de cela, il s'était finalement retrouvé sur le capot du véhicule après des accélérations et freinages de la part de l'amant de sa femme. Il était ensuite tombé au sol.
Après les faits, l'épouse et l'amant avaient pris la fuite. Le mari était lui décédé à l'hôpital durant la nuit, à la suite d'un traumatisme crânien. 
Mercredi, l'avocat de l'épouse a plaidé son acquittement pour la prévention de non-assistance à personne en danger. L'avocat de l'amant a pour sa part demandé la confirmation de l'acquittement des coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner. 

La veille, le ministère public avait requis des acquittements en ce qui concerne les coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner et la non-assistance à personne en danger. Il a par contre demandé à la cour de retenir l'excuse de provocation pour les coups simples. 
Cette prise de position a suscité le courroux des parties civiles, lesquelles soutiennent que le mari décédé a été victime d'un piège tendu par les prévenus. 
L'arrêt sera prononcé le 15 décembre.

Source: Belga

 


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