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Une partie du secteur de la petite enfance en grève !

Cette semaine, c’est un peu celles des revendications : divers secteurs se soulèvent à tour de rôle. Aujourd’hui, certaines crèches, accueils temps libres et accueillantes à domicile ont décidé de fermer leurs portes, et de protester en front commun. Le secteur de la petite enfance se sent négligé, il réclame notamment une revalorisation salarie et une reconnaissance de la formation.

La couche est pleine pour le secteur de la petite enfance. Les travailleurs et travailleuses ne se sentent pas écoutés et considérés: ils réagissent. La ministre de l’Enfance Bénédicte Linard a reçu ce matin les délégations syndicales.

« Ils dénoncent leurs conditions de travail ! Ils sont partis manifester à Bruxelles et soutenir les délégations qui rencontrent la ministre », explique Philippe Barbion, secrétaire régional de la CGSP

« Le taux d’encadrement est d’une puéricultrice pour 7 enfants. Le gouvernement parle de passer à une pour 9 enfants, donc la colère est montée et nous nous sommes rassemblés », témoigne Virginie, puéricultrice dans une crèche à Charleroi, qui était présente à Bruxelles.

Leurs revendications sont claires :  une augmentation salariale et une augmentation du taux d’encadrement.

 

Un combat pour le bien-être des travailleurs, mais aussi celui des enfants

Ce mouvement a pour but d’assurer le bien-être des travailleurs, mais aussi celui des enfants.

« Sur Charleroi par exemple, il manque des crèches. Aujourd’hui, obtenir une place en crèche c’est un miracle, mais il faut aussi pouvoir le faire tenir dans des conditions correctes. Et pour ce faire, il faut le personnel adéquat pour l’encadrer », indique Philippe Barbion.

« Le corps a du mal à suivre, les périodes de courtes maladies n’arrêtent pas de tomber : toujours plus d’enfants dont s’occuper, toujours plus de tâches … Nous sommes passionnés par notre métier, mais c’est frustrant et épuisant de devoir s’occuper seul de 7 enfants. Nous n’avons que 2 bras pour satisfaites les différents besoins », témoigne Virginie, puéricultrice dans une crèche à Charleroi.

Il est primordial que les choses changent. La rencontre avec la ministre s’est plutôt bien passé selon les délégués qui ont beaucoup d’espoir pour la suite.

« La ministre semble avoir été ouverte à ce qu’elle a entendu aujourd’hui, elle pourrait faire marche arrière. Mais nous attendons des actions et non pas seulement des mots », conclut Virginie.

Dans le cas contraire, d’autres actions seront organisées. Pour rappel, jeudi, c’est dans le secteur de l’enseignement que des mouvements sont attendus.

A.P.


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