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Focus d’artistes au Musée du Verre de Charleroi : « De mémoire et de forme »

2 fois par an, le Musée du Verre de Charleroi met à l’honneur différents artistes à travers des expositions temporaires. Pour son premier focus de l’année 2023, il fait dialoguer les œuvres de 2 artistes Desislava Stoilova et Rémy Hans.  Un mélange de verre, de dessins et de sculptures qui donne naissance l’expo intitulée « De mémoire et de forme ». 


2 artistes aux univers distincts mais aux nombreux points communs se rejoignent à travers une exposition : «  De Mémoire et de forme ». Le verre n’y est pas seulement un art décoratif ou synonyme de technique, il est un médium d’art contemporain.

« Par le biais d’un dialogue entre les œuvres de Rémy qui est à la base de dessinateur plasticien, et celles de Desislava qui sont conçues en verre, on sort le verre de ce carcan qu’on lui impose depuis des décennies », explique Catherine Thomas, conservatrice du Musée du Verre.

« Nous travaillons tous les 2 sur le thème de l’environnement, et nous utilisons certaines mêmes formes », ajoute l’artiste Desislava Stoilova.

 

Deux expositions qui dialoguent 

D’un côté, on se laisse surprendre et intriguer par les sculptures de Desislava. On y retrouve du verre, sous l’apparence d’une matière malléable. 

« Il y a une vraie évolution dans mes idées, dans mes formes, dans mes textures … Ce sont des années d’expérience. Il y a aussi de la recherche au niveau du dessin. Ce qui m’intéresse aussi, c’est de provoquer la curiosité, de présenter ce matériel d’un nouveau point de vue », explique Desislava Stoilova.

De l’autre côté, notre esprit voyage à travers les œuvres de Rémy. Ces dessins, à première vue oniriques, sont finalement le reflet d’objets bien concrets. 

« Ce sont des objets de la vie courante qui sont magnifiés. C’est une manière de faire trace des objets qui existent ou qui ont existé : morceaux de verre, vase, bougeoir … », explique Catherine Thomas, conservatrice du Musée du Verre.

 

Des œuvres d’art qui laissent des traces 

Ensemble, ils s’unissent pour parler de formes qui ont existé, de ce qui subsiste dans notre mémoire une fois qu’elles ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes.

« Ils font traces des choses qui nous paraissent peu importantes. D’un côté, des tôles ondulées de ferme, de l’autre des objets de notre quotidien. C’est un peu comme des traces archéologiques », conclut Catherine Thomas, conservatrice du Musée du Verre.

Pour plonger dans ce monde de verre et de forme, rendez-vous dès maintenant et jusqu’au 10 septembre au Musée du Verre de Charleroi.

Informations ici

A.P.


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