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450 marcheurs pour fêter les 10 ans de la reconnaissance par l’UNESCO

C’est un anniversaire important pour tous les amoureux du folklore qui était célébré ce samedi à Jumet: celui des dix ans de la reconnaissance des marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse par l’UNESCO. Et pour l’occasion, presque toutes les marches reconnues avaient envoyé des représentants qui ont défilé ensemble dans les rues de Jumet.

13 marches représentées sur les 15

Retrouver des représentants d’autant de marches différentes rassemblés pour défiler ensemble, ce n’est vraiment pas courant. Mais il fallait bien ça pour célébrer cet anniversaire exceptionnel: les dix ans de la reconnaissance des marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse par l’Unesco.

« Pouvoir rassembler aujourd’hui 13 des 15 marches et tours, c’est un grand moment pour le folklore wallon et le folklore de notre région », se réjouit Maxime Sempo, le Président des Amis de la Madeleine.

« Cette reconnaissance, c’est quelque chose de sensationnel », ajoute Michel Robert, auteur wallon, marcheur à la Sainte Rolende et représentant d’El Môjo des Talons pour ce jubilé.

Un cortège inédit

Après une célébration en 2013 à Gerpinnes, c’est donc cette fois Jumet qui accueillait les marcheurs pour un cortège hors du commun où les uniformes et les origines géographiques se mélangeaient.

« On est ici avec des compagnies avec lesquelles on ne marche jamais, précise Frédéric Mottet, le président de la marche de Gerpinnes Centre. Personnellement, c’est la première fois que je marche avec les compagnies de la Madeleine. »

« C’est chouette de faire ce genre d’événements tous ensemble, ajoute Dave Baudoux de la 5e Infanterie de Thuin. Ca pourrait être sympa d’en faire plus souvent. »

Une reconnaissance de notre folklore

Il faut dire que cette reconnaissance a vraiment mis notre folklore local en valeur.

« Nos marches se retrouvent à côté de très grands événements au niveau mondial », précise encore le président des Amis de la Madeleine . 

« Toutes les marches sont différentes, mais elles ont le même but: le folklore et le patrimoine », conclut Michel Robert.


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