Tout a commencé suite à un article de nos confrères de Sudpresse. Ces derniers ont relayé le témoignage d’une ancienne maître-nageuse de la piscine communale de Fleurus. Elle affirme avoir été victime d’un comportement inapproprié de la part de l’échevin des Sports, Maklouf Galoul.
L’homme réfute ces accusations et parle d’un acte de vengeance car la maître-nageuse a été licenciée par faute grave en septembre dernier. Une double plainte a été déposée : une pour licenciement abusif et l’autre pour faits de mœurs.
La majorité fleurusienne PS-DéFI a tenu à s’exprimer. Le collège communal s’est réuni ce mardi 27 avril afin de prendre connaissance de l'article concerné.
"Le collège a pris acte du démenti formel de M. GALOUL et de sa volonté de défendre ses intérêts et sa réputation face à des allégations qu’il réfute fermement. Par ailleurs, le Collège communal a également pris acte de la volonté de M. GALOUL de pouvoir assumer sa défense de manière sereine et transparente" explique-t-on dans le communiqué.
Le collège communal estime qu’il faut respecter pleinement les droits de la défense et la valeur fondamentale de présomption d’innocence.
La piscine communale étant au coeur des accusations, Maklouf Galoul n’assumera plus, temporairement, la gestion des compétences sportives tant au niveau de la Ville de Fleurus qu’au niveau de l’asbl Fleurusports. Une décision qui, selon le communiqué, a été prise suite à une proposition de l’échevin.
"Cette période, limitée au temps nécessaire à l’enquête en cours et jusqu’à la mise en place de la nouvelle structure de gestion des infrastructures sportives, en particulier de la Plaine des Sports, permettra à l’Echevin d’avoir toute latitude pour faire respecter ses droits" détaille-t-on dans le communiqué.
A noter que Maklouf Galoul assumera toujours ses autres compétences scabinales. Les matières sportives sont reprises provisoirement par Mikhael Jacquemain, Echevin de l’Urbanisme et de l’Environnement (DéFI).
