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Aiseau: Les riverains plus impliqués dans la sécurité au Quartier Saint-Henry

La Zone de Police Châtelet/Farciennes/Aiseau-Presles a signé aujourd’hui son troisième PLP (entendez par là Plan Local de Prévention) avec la commune d’Aiseau-Presles et une représentante des riverains du quartier Saint-Henry à Aiseau. Ces plans permettent une meilleure communication entre la police et les riverains d’un quartier. Un riverain est le contact privilégié de la police pour faire remonter les doléances vers les forces de l’ordre ou la commune pour régler les problèmes.

 

Rendre la police plus accessible

Ce PLP vient après celui créé par la Zone de Police Châtelet/Farciennes/Aiseau-Presles à Châtelet l’an dernier. Un PLP, c’est un plan Local de Prévention. Son but est de rendre la police plus accessible en collaboration avec les citoyens et les services communaux. Et celui-ci se veut light. La procédure a été simplifiée, mais le but reste le même et c’est aussi un projet-pilote. Des enseignements seront tirés par la Police, mais aussi par la commune. Et ça fonctionne bien, les deux partenaires espèrent pouvoir créer d’autres PLP un peu partout dans Aiseau-Presles et dans le reste de la Zone de Police.

 

Un relais dans le quartier entre les riverains et la police

Concrètement, une personne de contact à la Police, une à la commune et une représentante des riverains ont échangé leurs coordonnées. Valérie Sente s’est proposée pour coordonner le PLP pour le quartier. Elle y a habité presque depuis sa naissance. Elle a donc voulu s’impliquer.

« Ayant beaucoup de relais dans le quartier, je pensais que je pouvais un intérêt de le faire, explique-t-elle. Je pense que je pourrai donner la confiance aux gens de me parler, de m’expliquer un peu comment ça se passe dans le quartier et s’il y a des incivilités, de pouvoir en parler et de relayer de manière courtoise. Vraiment faire de la prévention. »

 

Aider à résoudre les problèmes des citoyens

On est donc loin ici d’une milice citoyenne.

« Ce n’est pas le but de jouer à l’espionnage ou de créer un réseau de renseignements, rassure Jean Fersini, le bourgmestre d’Aiseau-Presles. Au contraire, le but est de faire participer le citoyen. Par exemple, pour lutter contre des dépôts clandestins ou des nuisances sonores. »

 

« Bien entendu, on essaye de prévenir les faits criminels en essayant de passer les informations de la police vers les citoyens et inversement, conclut Philippe Boza, le chef de la Zone de Police Châtelet/Farciennes/Aiseau-Presles. Pour qu’on puisse ainsi réagir plus rapidement si un citoyen aperçoit des agissements suspects, mais ça peut être aussi pour des dépôts clandestins ou des trous dans la voirie, par exemple. Avec cette tripartite, on devrait pouvoir résoudre au plus vite les problèmes que les citoyens rencontrent au quotidien. »

Le travail va donc commencer. La coordinatrice pour le quartier va devoir rencontrer les riverains, expliquer son rôle et lancer la machine. Et de son côté, la police a aussi prévu des réunions régulières avec les habitants du quartier pour les écouter.

 

VB


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