Comme chaque année, le Secteur Education permanente et Jeunesse de la Province de Hainaut organise un stage sur le thème de l’Amazonie. Le but : sensibiliser les enfants et les jeunes adolescents au respect de la nature et à l’environnement.
C’est dans le bois de Lobbes que se déroule le stage Amazonia. Parmi les nombreuses activités proposées, la grimpe d’arbres fait partie des incontournables.
Denis Grégory, animateur à Amazonia :
« La grimpe d’arbre, à la base, c’est pour explorer et étudier la faune et la flore en haut des arbres. Ici, on leur montre comment certains scientifiques font en Amazonie pour étudier les végétaux qui poussent en hauteur et les animaux. »
Pour connaitre l’origine du projet, il faut se référer à Michel Descamps, le coordinateur du stage. Il y a plus de 10 ans, il est parti deux fois en Amazonie. En rentrant de son dernier voyage, il voulait déconstruire les clichés autour du poumon de la terre.
« Mon souhait a été d’expliquer mes voyages aux jeunes et surtout d’expliquer qu’en Amazonie, il y a beaucoup de légendes, d’histoires et surtout beaucoup de choses qu’il faut dédramatiser. Les vrais dangers ne sont pas là où on le croit. »
Durant toute la semaine, les enfants et adolescents âgés de neuf à quatorze ans apprennent à respecter la nature grâce à des activités qu’ils n’ont pas l’occasion de réaliser à l’école ou à la maisons. Courses d’orientation, VTT, ateliers créatifs, pêche artisanale… il y en a pour tous les goûts.
Un axe particulier sur l’environnement
A travers ce stage, Michel a décidé de faire de la sensibilisation à l’environnement l’une de ses priorités.
« Il est très important que les jeunes soient sensibilisés à l’environnement car c’est un sujet très actuel. Il n’y a pas un jour sans que l’on entende parler du réchauffement climatique, des problèmes de pollution, qu’il y a trop de plastique,… Faire revenir des enfants au coeur même d’une forêt et leur apprendre à gérer leur environnement, ce n’est pas quelque chose de positif, c’est quelque chose d’élémentaire. »
Les organisateurs tentent chaque année d’apporter de la nouveauté dans les activités. Par exemple, les jeunes ont eu l’occasion de visiter pour la première fois le musée du miel. Ils ont également remplacé la kayak par le paddle sur la Sambre. Reste à voir ce que réservent les prochaines éditions.
Mélina D’Acchille
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