La situation politique d’Anderlues n’est déjà pas folichonne depuis l’arrivée contestée de Virginie Gonzalez en lieu et place de Philippe Tison. Mais ces chamailleries entre l’opposition, les dissidents Zanola et la « majorité » ont des répercussions sur le personnel communal. Le travail n’est plus correctement accompli et les départs s'enchaînent (burnout, pension, décès, démission et interruption de carrière) . Ce qui provoque des désagréments pour la population qui en a marre, elle aussi.
Sur les 30 ouvriers communaux que comptait Anderlues, il n’en reste plus qu'une dizaine. Il manque donc 20 personnes pour assurer le suivi des tâches quotidiennes sauf que la ville n’a pas les moyens de les remplacer. Face à ce manque criant de personnel, les ouvriers communaux ont décidé de débrayer pour entendre leur voix et avoir une réaction des politiques.
La directrice générale, Florence Dozier, a donc convoqué de manière urgente le conseil communal pour trouver une solution excepté que celui-ci a été annulé en dernière minute. Ces problèmes sont du ressort des syndicats.
Le service travaux essaie de travailler tant bien que mal mais des tâches sont délaissées comme le vidage des avaloirs ou le fauchage. Du coup, ce sont les ouvriers qui se font insulter par les citoyens qui en ont marre de la situation.
Des véhicules communaux sont bloqués aussi chez des concessionnaires par manque de budget étant donné que le conseil communal n’a pas su se mettre d’accord.
Face cette situation inextricable qui perdure, le ministre wallon des pouvoirs locaux, Christophe Collignon a mis les pieds dans le plat. Il a mandaté une task force au sein de l'administration communale pour tenter d’apporter un peu de sérénité et des solutions. Mais là aussi, une source proche de l’administration nous indique que cette task force cherche à remettre de l’ordre mais pas au bon endroit.
La fête italienne de ce week-end a même failli être annulée. Pour éviter cela, les ouvriers communaux ont mordu sur leur chique pour monter les chapiteaux en espérant une réaction des élus. Seuls Rudy Zanola et Annibale Moscariello sont descendus sur place !
Mardi, le service travaux sera une nouvelle fois en arrêt de travail car il en a ras-le-bol. Faute de grives, on mange des merles selon l’expression mais à Anderlues l'administration en est désormais à mordre la poussière.