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Anderlues: un avaloir va coûter près de 45 000 euros à la commune...

La crise politique à Anderlues est profonde, sans précédent et on se demande quand est-ce que tout sera terminé. Cette fois, c’est un avaloir qui est centre des querelles. D’un côté, nous avons un riverain qui estime que l’avaloir posé dans sa rue, en face de chez lui, n’est pas adéquat à cause du trafic et de l’autre, il y a la commune qui estime faire son boulot. 

Condamnée deux fois la Justice, la commune d’Anderlues va devoir payer 45 000 euros d’astreintes. L’histoire ne date pas d’hier, elle débute lorsque des travaux ont été réalisés dans une rue du quartier des Trieux en 2014. « Tout le litige, entre la commune et le reste du monde, est que la commune veut une grille avaloir qui ne résiste pas aux camions alors que le reste du monde demande à la commune une grille qui résiste aux poids lourds. Surtout que le prix de ces deux grilles est le même », explique Hadrien Polain, le chef de groupe AJC 

Nous avons lu le jugement du tribunal et il ne précise pas quel type d’avaloir il faut installer. « On envoie une entreprise pour poser un ACO Drain pour lequel le type n’a pas été précisé par le juge. Au moment où l’entreprise vient poser l’ACO Drain, le riverain refuse l’accès au chantier qui est du domaine public, précise la bourgmestre d’Anderlues, Virginie Gonzalez. Les services techniques voient avec le riverain ce qu’il y a lieu de faire et ils reviennent une deuxième fois pour mettre un autre ACO Drain mais le riverain refuse une seconde fois l’accès au chantier. »

Les travaux prennent du retard, les astreintes s’additionnent ! 

Fatalement, les astreintes s’accumulent à coup de 500 euros par jour avec une note pour le moins salée: 45 000 euros. Un compromis est trouvé entre la commune et le riverain: la commune paie  6 500 euros au riverain pour qu’il réalise lui-même les travaux sauf que: « le même riverain qui avait, dans un premier temps, laissé tomber les astreintes les réclame au dernier moment », déplore Virginie Gonzalez. 

« Si le collège avait fait son travail il y a désormais trois ans, le coût minimum pour la commune dans cette affaire aurait été de 2 200 euros hors TVA », constate Hadrien Polain. 

Le 22 décembre dernier, nouveau rebondissement, un huissier de justice se présente à la maison communale pour marquer le mobilier. Un coup dur pour la commune. 

Le mobilier communal devrait être saisi en février ou mars prochain. D’ici là, on espère des deux côtés que l’avaloir sera réalisé, cette fois, au goût du riverain. 


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