Près de 7 millions de Belges sont complètement vaccinés de la Covid-19 et un peu plus de 9 millions de nos concitoyens ont au moins reçu une dose. Une étude de la VUB (Vrije Iniversiteit Brussel) a montré qu'une très grosse majorité se veut positive à la vaccination.
La vaccination contre la Covid-19 est au coeur des discussions depuis quelques mois avec deux camps qui s’opposent: les "pour" et les "contre". Une étude de la VUB avec un échantillon de 1.030 Belges montre que 87% de nos concitoyens sont positifs à la vaccination. Mais qu’en est-il des treize autres pourcents ?
Dani est thérapeute et formateur en psychologie énergétique et fait partie de cette minorité. « Je ne suis pas vacciné et je ne le désire pas, explique-t-il. J’ai plusieurs raisons comme le fait de ne pas connaitre le vaccin, il est tout nouveau, il a quelques mois et il faut 10 ans d’habitude pour développer un vaccin et ici, en quelques mois, on a un vaccin. On ne connait pas non plus les conséquences à court et moyen terme. »
Pourtant, les chiffres dans les hôpitaux prouvent le contraire
Les arguments qui reviennent sur la table sont souvent les mêmes: pas assez de recul, quid des effets à long terme, le vaccin peut rendre stérile…etc etc. Mais il y a un constat, rien que dans les hôpitaux. « Nous n’avons plus que quatre patients covid dont un aux soins intensifs qui n’est pas vacciné donc on peut remarquer que la situation est très calme », rapporte Frédéric Dubois, porte-parole de l’ISPPC. « Début mai, lors du pic de la troisième vague, lorsque l’on a ouvert la vaccination à l’ensemble des personnes de plus de 18 ans, la courbe redescendait fortement pour arriver aujourd’hui à des cas anecdotiques. »
Le niveau d’éducation aussi joue un rôle dans la vaccination. 11% des personnes qui ont un niveau assez bas sont réticentes à la vaccination. A contrario, ils ne sont que 3% des diplômés de l’enseignement supérieur à avoir une attitude désapprobatrice vis à vis du vaccin. « Si dans un an et demi, on me dit que tout va bien, je ne le ferai pas pour moi mais je le prônerai pour les personnes à risque, confie Dani. Aujourd’hui, je ne le prône pas pour les personnes à risque mais je ne le rejette pas non plus. Mais si je deviens une personne à risque, je l’envisagerai. Je préfère prendre le risque de mourir de la maladie que de prendre le risque de mourir du vaccin », conclut-il.
Aujourd’hui, 97% des cas covid admis à l’hôpital ne sont que partiellement vaccinés ou pas du tout. Enfin, selon Sciensano, dans les maisons de repos, aucun résident n’est décédé la semaine dernière des suites de la Covid-19.