L'agenda de plusieurs spécialistes confirme cette thèse...
Avec la pandémie, les sportifs amateurs et professionnels ont dû se résoudre à ranger leur sac de sport au placard, durant de longs mois, en attendant désespérément une fumée blanche émanant du Codeco. Si vous n'étiez pas des amateurs de kayak, vous deviez vous armer de patience avant de pouvoir remettre la machine en route. Des dizaines de mois plus tard, il semblerait que le corps paie encore les conséquences de ce brusque arrêt. Depuis la reprise, le nombre de blessures liées aux ligaments croisés ne cesse d'augmenter, c'est une constatation réalisée par plusieurs spécialistes consultés à leur cabinet ou au sein de l'hôpital Civil Marie Curie.
"Le nombre de mes consultations a doublé", explique Anaïs Legrand, chirurgienne orthopédique au CHU de Charleroi, spécialiste du genou chez le sportif. "J'ai même dû demander un deuxième jour par semaine pour opérer. Il faut pouvoir intervenir rapidement sur ce type de lésion. Les causes sont diverses. Il y a tout ce qui est neuromusculaire. Les patients qui manquent d'entraînement ont une réponse neuromotrice qui est diminuée. Il y a aussi tout ce qui est proprioception, c'est-à-dire la notion du corps dans l'espace qui est réduite, pour les mêmes causes. Et il y a aussi, enfin, c'est un postulat un peu personnel, une diminution de la vascularisation du ligament croisé."
Le chemin de croix...
Les cabinets des kinésithérapeutes ne désemplissent plus. Qu'importe la discipline sportive, le genou semble avoir du mal à encaisser le coup. Carl Dufour, kiné sportif renommé, doit gérer de plus en plus de cas de ce genre. "Je pense que l'arrêt de la pratique sportive chez les amateurs a eu des conséquences terribles", explique le kiné sportif. "Pour les professionnels, c'est moins marqué. Ils ont la chance d'avoir de nombreuses séances sportives et des entraînements progressifs, avec des préparateurs physiques chevronnés."
Pour les joueurs victimes de cette blessure, la route est longue. C'est un véritable chemin du combattant pour retrouver sa mobilité et les terrains...
Quel est le véritable impact du Covid-19 ? Il est sans doute trop tôt pour avoir une réponse ferme et définitive. Mais des études devraient arriver dans les prochaines années.
J.De.
Articles Similaires
Inaugurée en novembre dernier, le musée de la photographie accueille une nouvelle exposition photo. Réalisée en collaboration avec les prisons de Forest et Haren, mais au…
Notre Pays Noir peut maintenant se targuer d’abriter un nouveau complexe unique en son genre en Wallonie. Un centre d’entraînement pour la police fédérale a été inauguré…
À l'approche des fêtes, trouver le sapin idéal est parfois une sinécure. Ce vendeur nalinnois propose une offre étonnante : cultiver ses propres sapins et les mettre à di…
La défense collabore activement avec les partenaires du secteur de l’emploi afin de pourvoir 4.000 posts vacants en 2024.
C'est officiel, la Société nationale des chemins de fer belge, élargit pour les trois prochaines années (2023 - 2026) son offre des transports. Via un plan en quatre phas…
Cette fois, ça y'est, la campagne pour les élections de 2024 est bien lancée. De nombreux partis communiquent déjà leurs têtes de listes au Fédéral et à la Région.
Ce week-end, et pour célébrer le sabbat de Yule (qui correspond au solstice d’hiver), le Boudoir des sorcières avait lieu à Macon. C’est LE rendez-vous des sorcières.
Ce week-end, le château de Chimay ouvrait ses portes au public. Une ouverture exceptionnellement accompagnée par des guides.
