Le pic des décès sans doute passé, vers un déconfinement progressif
Le pic des décès sans doute passé, vers un déconfinement progressif
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La diminution de l'intensité de l'épidémie de Coronavirus se confirme.
Ces dernières 24 heures, 232 hospitalisations ont été constatées mais 138 personnes sont sorties de l'hôpital. Le total des personnes hospitalisées est passé sous la barre de 5000.
De moins en moins de décès
168 décès supplémentaires ont cependant été constatés dont 103 en maisons de repos. Mais le nombre de mort est nettement en baisse. Concrètement, explique Emmanuel André du Centre de crise, cela laisse penser que le pic des décès est désormais derrière nous. C'est ce que montrent également les graphiques du rapport épidémiologique quotidien de Sciensano.
Sans les mesures l'épidémie repart de manière exponentielle
Lors de sa conférence de presse quotidienne, le centre de crise a également présenté un graphique on ne peut plus clair qui montre à la fois que sans les mesures prises en mars, la courbe de l'épidémie aurait continué à grimper de manière exponentielle...Mais aussi que, si ces mesures avaient été levées le 16 avril, cette courbe en plein fléchissement serait à nouveau repartie de manière exponentielle.
Traduction: pour que cette courbe continue à chuter les mesures de confinement doivent se poursuivre. Se faisant le rebond tant craint ne se produira pas.
Cohabiter avec le virus
Emmanuel André se veut positif: oui, nous allons pouvoir commencer à penser à aller vers un déconfinement progressif et, ainsi, apprendre à cohabiter avec le virus.
Cela passera par plusieurs mesures, notamment vis-à-vis des personnes malades du Covid 19.
En clair, pour pouvoir élargir le périmètre de sécurité dans lequel nous vivons (et donc déconfiner), il faudra:
1. Isoler immédiatement toute personne atteinte
2. Un testing massif
3. Savoir qui a été en contact avec des personnes infectées et où.
Il faudra donc agir préventivement et mettre en quarantaine tous les malades dès le départ pour permettre aux autres de reprendre une vie plus ou moins normale.
C'est la seule manière de se protéger d'une nouvelle augmentation fulgurante de l'épidémie. Et d'apprendre à cohabiter avec le virus.
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