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262 décès supplémentaires, pour un total de 4157 et 242 nouvelles hospitalisations.

262 décès supplémentaires, pour un total de 4157 et 242 nouvelles hospitalisations.

Bilan du Coronavirus (Covid-19) du mardi 14 avril 2020 en Belgique:

262 décès supplémentaires, pour un total de 4157 et 242 nouvelles hospitalisations.

A la veille de la déclaration du Conseil national de sécurité, le SPF Santé et la cellule de crise de lutte contre le Covid 19 ont livré les derniers chiffres concernant l'avancée de la pandémie en Belgique. Une tendance à la baisse semble lentement se confirmer mais les règles qui sont imposées doivent continuer à être scrupuleusement respectées sous peine de voir les ravages liés au virus reprendre de plus belle.    

En ce lundi de Pâques, 242 personnes ont été admises à l'hôpital. Un chiffre qui confirme une légère baisse entamée depuis peu mais qui porte tout même un total d'hospitalisations à 5.536. Dont 1223 en soins intensifs (soit 11 de moins que dimanche) et 915 personnes sous assistance respiratoire (25 en moins qu'avant-hier). Dans le même temps, 161 personnes ont pu quitter l'hôpital et regagner leur domicile, guéries.

Funeste week-end pascal

262 décès (dont 108 en Wallonie) ont été à déplorer en ce lundi de Pâques dont un grand nombre dans des maisons de repos (171). Le cap symbolique des 4000 morts a été dépassé: 4157 décès sont survenus en Belgique depuis le début de la pandémie; il s'agit soit de cas confirmés, soit de cas suspectés d'être liés à une infection à coronavirus. Un décès sur deux s'est produit dans un établissement hospitalier (52%)

2081 tests supplémentaires ont été réalisés hier par les réseaux des laboratoires de biologie clinique. 530 diagnostics se sont révélés positifs. Depuis le début de la pandémie en Belgique, 31.119 tests ont été effectués.

"Donnons chacun l'exemple"

Les chiffres, quoique toujours très importants, affichent une légère tendance à la baisse depuis quelques jours. Ils sont encourageants mais le porte-parole du centre de crise Benoît Ramacker l'affirme: "La courbe observée ne doit pas déterminer nos comportements. Ce sont nos comportements qui déterminent cette courbe". Lors de la conférence de presse de ce mardi, il a rappelé "(...) l'importance de ne pas se faire sa propre interprétation de ces chiffres prudents et encourageants mais d'écouter les recommandations des experts. Seul un respect des règles confirmera une diminution lente des hospitalisations; il faut tenir bon!

Pas avant la mi-mai?

Hier soir, le président français Emmanuel Macron s'est exprimé à propos de la prolongation du confinement jusqu'au 11 mai dans son pays. Comme chez nous, le déconfinement sera progressif. Les crèches, les écoles primaires et secondaires pourront rouvrir après cette date. Mais le président français a évoqué aussi d'autres échéances comme celle de la mi-juillet pour la réouverture des établissements Horeca par exemple et celle de septembre pour la reprise de l'enseignement supérieur. Chez nous, c'est ce mercredi que le Conseil national de sécurité devrait annoncer la prolongation du confinement. Il est effectivement impensable dans les circonstances actuelles d'envisager un autre scénario au delà des vacances de Pâques. La date du 3 mai est évoquée.

Mais, selon le quotidien flamand Het Laatste Nieuws, les mesures pour lutter contre le coronavirus devraient être prolongées jusqu'à la mi-mai. Ce serait en tout cas une option que le Conseil national de sécurité devrait évoquer, tout en l'activant très probablement. 

Par contre, il ne devrait pas annoncer un durcissement des mesures actuellement en vigueur. Mais le ministre de l'Intérieur Pieter De Crem (CD&V) a annoncé au journal flamand que les contrôles seront renforcés. Ces dernières semaines, plus de 27.000 PV pour violation des mesures contre le coronavirus ont été dressés. "Si le nombre d'infractions venait à atteindre des sommets dans quelques semaines, alors peut-être faudrait-il prendre des mesures plus strictes. Et cela voudrait dire attendre encore davantage avant de reprendre une vie normale. La population est la seule maîtresse de son destin", a ponctué le ministre fédéral.       

 

 


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