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BSCA: des sociétés de navette en colère contre les tarifs du parking

Que vous déposiez ou que vous veniez récupérer quelqu’un à l’aéroport, vous paierez 3€ pour un premier passage à BSCA et 10€ pour les suivants ! Un tarif des plus chers en Belgique et même dans certains pays voisins, pour les particuliers comme pour les professionnels.

« Dans les aéroports des pays voisins, il n’y a qu’à Charleroi que l’on paie autant ! En Allemagne, aux Pays-Bas, en France et au G.D. de Luxembourg, il y a au moins une zone « kiss & ride » pour nous permettre de déposer nos clients », peste Sabine (prénom d’emprunt), gérante d’une société de navettes qui souhaite conserver l’anonymat. « Même à Zaventem, les tarifs ne sont pas si élevés si on doit revenir le même jour. Vous payez à chaque passage 3€, et non les 10€ facturés par BSCA. Pour revenir au tarif initial, il faut revenir 24 heures plus tard mais aucune navette ne peut rester autant d temps sans venir à l’aéroport. C’est impossible. De tels prix, c’est du vol, ni plus ni moins. »

Du côté de l’aéroport, même si on est conscient des tentatives de certains usagers pour ne pas payer, on affirme ne pas pouvoir faire autrement…

« On tente d’éviter les problèmes de flux pour sortir des parkings mais on sait que certains ne se gênent pas pour cacher ou modifier leur plaque d’immatriculation ou encore pour passer à deux véhicules au lieu d’un au moment de la sortie », explique Hervé Fransens - Secrétaire général de BSCA. « Dans le passé, on a eu une zone Kiss & ride avec 15 minutes gratuites mais on a rencontré des problèmes avec des personnes dont les tickets expiraient et qui laissaient leur véhicule dans la file de sortie, d’autres en venaient même aux mains. Raisons pour lesquelles on a supprimé la gratuité du parking. »

Pour tenter d’échapper aux frais supplémentaires, Sabine a une astuce avec ses clients: « Ils sont habitués. Ils savent qu’ils doivent être à notre point de rendez-vous lors de mon passage car je n’ai que quatre minutes au P2 de BSCA. On n’a pas le temps pour les questions, les bises, etc. C’est dommage, peut-être un peu radical, mais les clients comprennent parce que s’ils ont du retard, les 10€ sont à leurs frais. »

Malgré la colère de certaines sociétés de navettes, BSCA rappelle qu’il procède à des appels d’offre, des mises en concurrence concernant les sociétés de taxis/navettes dont les termes avec les opérateurs doivent être respectés. Le retour d’une zone Kiss & ride gratuite n’est pas à l’ordre du jour à l’aéroport de Charleroi.


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