C’est un musicien, danseur et chorégraphe, Olivier Tarpaga qui vit entre le Burkina Faso et les États-Unis et ne cesse de créer des spectacles lui permettant de faire plusieurs liens dans son art avec l’Occident et l’Afrique. Il revient à Charleroi Danse pour présenter son nouveau spectacle " Once the Dust Settles, Flowers Bloom ".
Olivier Tarpaga, le chorégraphe, danseur et musicien burkinabé, fait son retour à Charleroi pour la première mondiale de son nouveau spectacle intitulé "Once the Dust Settles, Flowers Bloom". En français ça signifie "Une fois la poussière retombée, les fleurs fleurissent".
" La représentation parle de migration, confie Olivier Tarpaga, chorégraphe. Selon moi, la poussière est un obstacle, car c’est le fondamentalisme qui bloque l’avancée de l’être humain et surtout de la condition féminine. "
C’est lors d’une visite sur la tombe de son père, dans la région où il est né au Burkina Faso que l’artiste réalise la menace des djihadistes sur la zone.
" C’est quelque chose de nouveau pour nous au Burkina Faso, on voyait ça à la télévision. Je me suis donc retrouvé devant un mur qui était représenté par les djihadistes. J’ai alors essayé de trouver une solution pour pouvoir faire mes recherches afin d’effectuer ce spectacle. Je suis parti dans une région complètement envahie par les djihadistes avec l’Ambassadeur de France qui m’a emmené avec des voitures blindées, c’était impressionnant! "
Cette pièce est également " féministe-africanistes" qui porte à l’espérance.
Une seconde fois à Charleroi
La troupe revient à Charleroi Danse pour la seconde fois sur la scène des Écuries.
" Cette scène mythique, elle est incroyable, indique le chorégraphe. Je voulais d’ailleurs que la première représentation de la pièce se déroule à Charleroi, ça mettra une bonne énergie pour les prochains spectacles. "
L’artiste humaniste et engagé présentera son spectacle ce 20 et 21 janvier après plus de 2 ans de préparation.
Clara Declercq