C’est une idée de cadeau de fin d’année bien carolo. La maison d’édition gerpinnoise TJ Editions vient de sortir « Charleroi. Des origines à nos jours », une BD qui retrace l’histoire de la ville depuis le 9e siècle jusqu’à nos jours. Le scénario a été confiée au carolo Philippe Glogowski et le dessin à un argentin amoureux de Charleroi.
C’est un véritable voyage à travers les siècles auquel nous invitent les auteurs dans cette BD. Elle retrace les grands moments de l’histoire de la ville de Charleroi. On ne s’attache pourtant pas ici sur les guerres et autres faits historiques classiques, mais plutôt sur l’évolution de la ville au fil des siècles.
Des siècles de transformations
Le parti pris des auteurs, ça a été de se focaliser surtout sur les très nombreuses transformations qu’a connu la ville. Petit village au départ, elle devient ensuite ville fortifiée avec une vocation militaire. Petit à petit, cette vocation guerrière disparaît. Et elle est remplacée par la vocation industrielle que l’on connaît. C’est l’âge de l’acier, du verre et du charbon. Mais aussi celui des migrations. Avec la fin des industries, le visage de Charleroi a encore changé. Jusqu’à aujourd’hui et aux actuelles transformations de la métropole.
Un album de passionnés
Philippe Glogowski, le scénariste, est aiselien à la base, mais a toujours connu et aimé Charleroi.
« Raconter toute l’histoire de Charleroi en 46 planches, ça a été une gageure, explique Philippe Glogowski. Charleroi est une ville qui n’a pas gardé beaucoup de traces de son passé. Le travail de documentation n’a pas toujours été facile. Mais même moi, j’ai appris des choses sur Charleroi en réalisant cet album. »
« Dessiner Charleroi, c’était passionnant, ajoute Eduardo Balsa, le dessinateur originaire d’Argentine. Avec tous ces bâtiments disparus et ces transformations, c’était agréable. Mais je connais déjà la ville et j’en suis tombé amoureux. »
« Charleroi, c’est mon coeur. Je suis 100% carolo, conclut Thierry Jacqmain, l’éditeur de l’album. Et en faire une BD coulait de source. Pour que les plus jeunes découvrent ce qu’a été leur ville. Tout simplement. »
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