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Charleroi : la plateforme 21/03 s'est mobilisée lors d'un rassemblement contre le racisme dans le parc Reine Astrid

Le racisme reste aujourd’hui un véritable fléau pour notre société et entrave quotidiennement le bien vivre ensemble. En 2020, UNIA a en effet reçu 9.466 signalements pour des faits supposés de discrimination, messages et actes de haine, soit une augmentation de 11,7% par rapport à 2019. En amont de la journée internationale de lutte contre le racisme de ce lundi, la plateforme « 21 Mars » de Charleroi organisait un grand rassemblement ce dimanche matin dans le parc Reine Astrid. 

Plus que jamais la plateforme carolo « 21/03 » veut occuper le terrain des revendications contre le racisme et les discriminations. Car selon Unia, les discours de haine et les actes racistes ont encore augmenté ces 5 dernières années en Belgique. 

Cette plateforme regroupe près de 20 organisations, dont Vie Féminine, le Mouvement Ouvrier Chrétien, Charleroi Solidarité Migrants, la FGTB et la CSC. "Nous attendons  un véritable changement et des mesures fortes pour que le respect des droits fondamentaux de tous soient la norme", précisent des membres de la plateforme 21/03.

Par ailleurs, à l’initiative de la Vice-présidente et Ministre wallonne de l’Égalité des chances, Christie Morreale (PS), la Wallonie financera tout au long de cette année 2022, 49 projets de terrain visant à agir résolument contre le racisme.

Un appel à projets destiné à soutenir les opérateurs de la société civile actifs dans la lutte contre le racisme et toutes les formes de discriminations en Wallonie a en effet été lancé courant 2021 et clôturé fin de cette année. Sur 71 candidatures reçues, 49 ont été retenues, pour un total de plus de 750.000 euros, sur base de critères généraux tels que le caractère innovant, l'intégration de la dimension du genre, la diversité des publics cibles ou encore des partenariats déployés, etc.

Chacun des projets, actuellement déployé sur le territoire wallon, est financé dans une fourchette de 5.000 à 30.000 euros. « Ils visent notamment à lutter contre les discours de haine sur internet, informer et aider les victimes ou encore mener des actions de sensibilisation à destination du grand public et renforcer la diversité sur le lieu du travail, dans le monde de l'emploi, dans le secteur de la santé, etc.», précise Christie Morreale.

Christophe Baneton


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