L’idée du projet remonte à plus de 10 ans. Aujourd’hui, les travaux de la Cité des Métiers de Charleroi sont officiellement lancés. Un chantier colossal, pour construire un pôle de formation innovant aux métiers techniques, qui s’inscrira au coeur du développement de Charleroi Métropole.
Répartie sur deux implantations, la Cité des Métiers s’installera sur la plateau de l’Université du Travail et sur le site des Aumôniers du Travail. Au total, ce sont près de 55.000 m2 qui seront rénovés sur les deux sites, soit l’équivalent de 8 terrains de football en plein coeur du centre-ville.
Une belle reconversion selon le Ministre en charge des Infrastructures et des Bâtiments Frédéric Daerden, qui a signé la promesse ferme de subsides il y a deux ans, à hauteur de 35 millions.
Au total, la rénovation de la Cité des Métiers s'élèvera à plus de 43 millions d’euros. Quatre ans de travaux seront nécessaires pour finaliser ce campus qui accueillera au quotidien 20.000 étudiants, professeurs et chercheurs.
La rénovation de bâtiments de l’Université du Travail s’inscrit dans le plan de rénovation urbaine Charleroi District Créatif qui prévoit également le réaménagement de l’esplanade le long du Boulevard Roullier afin d’améliorer la relation entre les différents bâtiments publics. L’actuelle cour du bâtiment devient une nouvelle place urbaine.
IGRETEC, désignée comme Pouvoir Adjudicateur, intervient sur le projet de la Cité des Métiers avec les missions suivantes :
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Bureau d’études (architecture, techniques spéciales, stabilité, environnement, PEB)
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Maître d’ouvrage délégué (Maîtrise d’ouvrage et surveillance) ;
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Coordination Sécurité-Santé
L’équipe pluridisciplinaire s’est également chargée de suivre tous les aspects financiers et juridiques du projet (marchés publics avec clauses anti dumping social).
La Cité des Métiers, au coeur du redéploiement socio-économique de Charleroi
Plus grande métropole wallonne, Charleroi accueille trois fois moins de diplômés de l’enseignement universitaire que la moyenne belge. On y comptabilise une population en demande d’emploi avoisinant les 40.000 personnes, et pour laquelle plus de la moitié possède un diplôme équivalent au certificat d’enseignement d’études secondaires inférieures. On y constate également le plus faible taux d’accès à l’enseignement supérieur de Belgique.