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Chimay soigne sa ligne… de mise en bouteille

A Chimay, c'est un tout nouvel outil performant que vient de s'offrir la brasserie. Une nouvelle ligne d'embouteillage des bières trappistes était dévoilée en grande pompe aujourd'hui. Elle a coûté quelque 13 millions d'euros. Mais elle permettra une plus grande productivité, mais aussi des économies d'énergie et une moindre empreinte écologique.

Une ligne moderne

Sous la houlette du Père Abbé, Dom Damien, pour l’événement, la Brasserie de Chimay avait mis les petits verres dans les grands. Pas mois de 180 invités. Et elle avait brassé large: des politiques, des journalistes, des clients, des fournisseurs et des partenaires. Pour découvrir la toute nouvelle ligne d’embouteillage de la Chimay. C’est en fait une toute nouvelle ligne moderne qui a été installée dans un nouveau bâtiment sur le zoning de Baileux. Elle vient remplacer l’ancienne ligne qui va être revendue.

« D’abord, nous manquions de place pour l’espace de re-fermentation de nos bouteilles, explique Xavier Pirlot, le directeur général de Bières et Fromages de Chimay. Et il fallait donc trouver une place dans l’enceinte du site de Baileux. »

Le hall une fois libéré permettra donc d’augmenter l’espace de stockage permettant de laisser la bière re-fermenter en bouteille avant commercialisation.

400 000 bouteilles par jour

Sur cette chaîne, défilent quelques 55 000 bouteilles par heure, contre 40 auparavant. Soit de 300 à 400 000 bouteilles par jour. Mais surtout, elle permet d’améliorer la qualité de l’embouteillage. Les nouvelles machines permettent par exemple, de mieux lutter contre l’un des plus grands ennemis de la bière lors de la mise en bouteille: l’oxygène. Elles permettent aussi de laver les bacs et les bouteilles. Mais la volonté de la brasserie et de l’abbaye était aussi de faire des économies d’énergie.

« Les nouvelles lignes de mise en bouteille d’aujourd’hui consomment beaucoup moins que notre ancienne ligne qui avait quand même vingt ans. Et nous tenions également à diminuer notre empreinte carbone », poursuit Xavier Pirlot.

Moins d’impact écologique et économie d’énergie

L’empreinte écologique sera d’autant plus réduite que l’investissement dans la nouvelle ligne est couplé à 1 200 panneaux photo-voltaïques, ce qui permettrait une économie de facture d’énergie de 12 à 15%. Et bientôt il y aura une éolienne sur le zoning, rien que pour les bières et fromages de Chimay.

« Nous attendons la toute dernière autorisation pour cette éolienne. Et grâce à elle, ça nous permettrait de diminuer notre facture énergétique de 80%. Mais surtout, ça diminuera notre empreinte écologique de manière drastique », se réjouit le directeur général.

Un investissement raisonné.

Les équipements ont coûté 13,5 millions d’euros, et le bâtiment 3,5 millions. Soit 17 millions au total amortis sur dix ans. Tout à fait jouable en fonction du chiffre d’affaires du groupe. Pour rappel, les bières de Chimay, c’est quand même une production de 185 000 hectolitres par an.


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