Lancée en 2019, la deuxième édition du bike challenge est de retour au CHU de Charleroi. Organisé par la Chiesi Foundation, le défi est une belle opportunité pour sensibiliser aux maladies pulmonaires tout en permettant aux patients concernés de retrouver une meilleure santé respiratoire.
Des courses relais, des exercices adaptés, de la prévention et de la revalidation, voilà les différents objectifs mis en avant par le corps médical carolo. Avec 10 % de la population belge touchée par la bronchopneumopathie, dont 90 % de fumeurs, la sensibilisation aux maladies pulmonaires est primordial pour l'ensemble du personnel hospitalier. Ici, le personnel s'adapte et prépare des séances en fonction des besoins des patients.
"En général, le patient vient de lui-même, avec des plaintes dans son quotidien, ce qui nous permet d'avoir accès à la revalidation pulmonaire. On va donc améliorer leur quotidien en fonction de leurs objectifs. C'est très important de pouvoir se fixer des objectifs réalisables", Cindy Dosimont - Kinésithérapeute.
Le tabac, première cause d'une BPCO
Entre les différents kilomètres parcourus, l'objectif de la matinée est également de prévenir sur les éventuels facteurs pouvant amener à une bronchopneumopathie. En tête de liste ? Le tabac. Pour Caroline Jossart, responsable en revalidation pulmonaire au CHU Charleroi, la journée est également là pour sensibiliser le patient à l'arrêt définitif du tabac :
"Dans nos pays, c'est principalement le tabac qui est responsable d'une BPCO. Et donc, dans le cadre de la revalidation, mais aussi de cette journée, nous sensibilisons les patients à l'arrêt du tabac. Nous avons installé un stand d'arrêt de tabac, fait par notre tabacologue".
Avancer les recherches sur la maladie
Médecins, sportifs ou patients, tous se mettent à la course pour se remettre en forme et mettre en lumière les dégâts pulmonaires causés par la maladie. Après un parcours de 8 kilomètres en moins de 15 minutes, Jacques, un ancien patient souffrant de cette pathologie, estime que la matinée, organisée par l'hôpital, va permettre un meilleur avancement des recherches.
"Ça va permettre à la recherche d'avancer, d'évoluer, même si l'évolution de la science se fait au quotidien, mais pour la bronchopneumopathie, je pense qu'il y a encore de grands pas à faire".
Lors de la première édition, l'ensemble de l'équipe (personnel et patients) avait parcouru 583 kilomètres. Un record battu. Cette année, l'équipe a réalisé un score de 596 kilomètres parcourus, dont 170 rien que pour les patients et le personnel de l'hôpital.
Alexandre Degryse