À seulement 22 ans, Clovis Lange élève déjà plus de 150 agneaux. Des bêtes qui sont destinées à la production de viande. Par cet élevage, Clovis veut promouvoir le 100% local et le circuit court. Son objectif : atteindre les 600 agneaux et vivre de son activité.
S'occuper de 150 agneaux, le tout en jonglant avec le travail et les études. C'est le défi que s'est lancé Clovis Lange. Un futur travail à plein temps né, au départ, d'un simple passe temps.
"À l'âge de 14 ans, j'ai acheté 4 agneaux avec mon frère. Plus tard, il a arrêté mais moi j'ai continué. Ensuite, j'ai eu 10, 20, 30 agneaux et maintenant j'en ai 150 " explique Clovis.
Une exploitation à agrandir
Pour en vivre entièrement, l'exploitation doit s'agrandir aussi bien en nombre d'agneaux qu'en superficie.
"Il faudrait 300 à 400 agneaux pour arriver à vivre de mon activité mais il faut la place et c'est le plus compliqué. Les hectares de terrain tout le monde se bat pour les avoir " raconte le jeune éleveur.
Une production et distribution 100% locale
Après quelques années d'activité, la viande d'agneaux de Clovis connait son petit succès dans quelques boucheries et autres grandes surfaces de la région. En effet, la viande pont-à-celloise est distribuée dans 7 boucheries et 4 supermarchés.
De plus, ce qui est important pour Clovis, c'est le circuit court.
" Le circuit court, c'est très important. À titre de comparaison, un agneau de Nouvelle-Zélande fera des milliers de kilomètres et mettra une dizaine de jours pour arriver dans l'assiette du consommateur. Mes agneaux, eux, sont abattus le lundi. Le mercredi, ils sont dans le comptoir du boucher " déclare le pont-à-cellois.
Pour aboutir à son projet, Clovis Lange ne manque pas d'ambition et de motivation.
" C'est loin d'être facile. Beaucoup de travail et de stress mais avec la volonté on y arrive. Je ne compte pas mes heures ! conclut Clovis.
Sacha Benazzi
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