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Coronavirus: le coup de massue pour l'Horeca

L'ensemble de l'Horeca subit de plein fouet les nouvelles mesures prises contre le coronavirus. La première ministre a été ferme sur ce sujet: les restaurants, brasseries et cafés doivent fermer provisoirement leur établissement jusqu'au 3 avril. 

"C'est du jamais-vu !"

Dans la rue de Dampremy à Charleroi, on dénombre une quinzaine d'établissements Horeca. Autant dire qu'ils animent le quartier avec le passage de clients carolos. "D'abord je me suis demandée si j'avais bien compris", confie François Delporte, gérante d'une brasserie depuis plus de 20 ans. C'est du jamais-vu, ça fait peur." 

De l'autre côté de la rue, Charles a ouvert son restaurant il y a tout juste neuf mois, c'est un peu son "bébé". Il n'a clairement pas le choix de fermer mais il comprend que c'est avant tout pour le santé de tous. "Dans un premier temps, j'ai déjà mis tout mon personnel au chômage temporaire, malheureusement je n'ai pas le choix. Même si je veux travailler sur des livraisons, je ne suis pas sûr que ce soit rentable", explique-t-il. 

Enfin la seule solution qui s'offre aux restaurateurs, c'est le service traiteur et/ou la livraison.

Les friteries peuvent aussi offrir ce service. Le but est évidemment d'éviter que les clients ne se côtoient trop longtemps.

Stop ou encore après la 3 avril ?

C'est La question que se posent tous les acteurs de l'Horeca ! Ils espèrent également une aide financière de la part du gouvernement. Affaire à suivre donc... 


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