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Covid-19: un traitement prometteur à l'ISPPC pour les personnes à risque

Le CHU de Charleroi propose depuis peu un nouveau type de traitement pour les personnes immunodéprimées et celles atteintes de comorbidités. L’idée est de les prendre en charge dès qu’elles sont atteintes de la covid pour leur administrer des anticorps.

C’est un tout nouveau type de traitement pour lutter contre les formes sévères de la Covid-19, c’est la thérapie par anticorps monoclonaux neutralisants proposée par le CHU de Charleroi. « Ce traitement ne s'adresse pas à tous les patients mais seulement à certains groupes, précise Sandrine Milas, infectiologue au CHU de Charleroi, en particulier les gens immunodéprimés et ceux qui ont des comorbidités comme l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, pulmonaires. Donc ce sont des gens qui n’ont pas bien répondu à la vaccination ou qui sont incomplètement vaccinés. »

Cette thérapie fournit à ces personnes des anticorps efficaces produits par des patients guéris de la Covid-19. « On doit vérifier que le patient n’a pas des symptômes qui ne datent pas de plus de 10 jours, que son test PCR date de moins de 5 jours et qu’il est bien dans un groupe à risque. Ensuite le patient est admis à l’hôpital et on lui donne le traitement par voie intraveineuse. »

Une surveillance est nécessaire après l’injection 

Grosso modo, il faut déjà être atteint de la Covid pour bénéficier de cette thérapie mais ce traitement nécessite une attention particulière après l’injection. « Ils peuvent avoir des petits effets secondaires comme des bouffées de chaleur, des maux de tête ou des petites gênes respiratoires. Il faut s’assurer que tout se passe bien dans les meilleures conditions », explique Tanguy, un infirmier. 

Comme toute autre personne atteinte de la Covid, il faut respecter une quarantaine. Mais attention ce traitement ne remplace pas la vaccination. 

« Cette thérapie complète le traitement en administrant des anticorps chez les patients à haut risque qui neutralisent plus vite le virus mais ça ne remplace absolument pas le vaccin. » 

Pour l’instant, tous les patients qui ont pu obtenir cette thérapie n’ont pas développé de formes graves de la maladie et aucun n’a été admis aux soins intensifs. Ils sont tous sortis de l’hôpital guéris.   


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