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Crise énergétique: les car-wash commencent à prendre l'eau !

Il n’y a pas un secteur qui est épargné par la crise énergétique, les car-wash doivent aussi y faire face et les coûts sont devenus exorbitants. Face à cette inflation, il n’existe pas, ou très peu, de solutions pour supporter les coûts.

Avec l’hiver qui arrive et la hausse des prix de l’énergie, les car-wash vont devoir faire face à des difficultés qui sont trop aléatoires pour prévoir des alternatives. « Nous sommes totalement dans l’inconnue parce que nous recevons nos factures mois par mois, explique Olivier Lefief, le gérant d’un car-wash à Gerpinnes. Mes factures vont être multipliées par 4 voire 5, je ne sais pas. »

À partir du mois prochain, ce gérant recevra sa régularisation concernant son contrat d’électricité. Pour anticiper cette crise, ce patron a augmenté un de ses tarifs d’un euro. « Par rapport au mois d’août, on va se prendre 128 000 euros en plus d’électricité sur l’année par rapport à ce qu’on payait les années précédentes. Un euro d’augmentation pour combler 128 000 euros, je vous le dis tout de suite, on ne lave pas 128 000 voitures par an. »

Espérer un hiver aussi doux que l’an passé

Ce qu’il espère aussi, c’est un hiver similaire à celui de l’an dernier pour éviter de trop chauffer.

« En hiver, on doit chauffer les pistes du self-wash pour ne pas que les gens glissent et se fassent mal, explique-t-il. S’il gèle trop cet hiver, mon investissement du self-wash (200 000 euros, NDLR) devra être fermé parce que ce sera impossible de le chauffer, ça va nous coûter trop cher. »

Même la cabine à haute tension qui lui permet de bénéficier d’un tarif préférentiel ne réduit pas de manière significative l’augmentation des coûts. Les panneaux photovoltaïques sont aussi une des solutions envisagées. Modifier les heures d’ouverture, Olivier y a aussi pensé : « On ne sait pas réduire nos jours d’ouverture car, quand il pleut, on ne travaille pas beaucoup. Si on ferme le lundi et le mardi pour concentrer nos lavages sur le reste de la semaine et que la météo n’est pas bonne, ça n’aurait pas de sens. On ne sait pas concentrer notre clientèle sur un nombre de jours restreint. »

En ouvrant son car-wash il y a 6 ans, Olivier avait fait le pari d’investir dans l’écologie en recyclant les eaux usées. Tout ce mécanisme consomme de l’énergie. À croire qu’économie et écologie ne font pas bon ménage en ce moment.  


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