En ce début d'année, la Galette des Rois fait son grand retour dans les boulangeries de la région. Consommée lors de l'épiphanie, la frangipane reste l'un des plaisirs de la clientèle, mais avec la crise économique, certains commerçants ont dû revoir leurs méthodes.
Dans les rayons de cette boulangerie, les Galettes des Rois trônent au milieu des pâtisseries et des desserts. Touché par la crise énergétique et la hausse des prix, le secteur attend beaucoup de cette épiphanie. L'objectif ? Proposer des prix abordables, tout en gardant la qualité de la maison avec un seul et unique parfum. Éléments d'explication avec Jonathan Mahy, artisan boulanger à Châtelet :
"Si on commence à partir dans des goûts noisette ou chocolat, on arrive dans des prix plus excessifs. On a voulu tenir les valeurs traditionnelles en proposant notre frangipane, faite par nos soins. Et pour ne pas trop augmenter les tarifs, nous avons mis des fèves classiques, celles de la crèche. Ça doit rester un plaisir pour la famille et pour les enfants".
Des clients au rendez-vous
Malgré une période des fêtes compliquée, l'engouement autour de la Galette des rois reste inchangé. Certains clients ont déjà pris les devants en réservant dès le nouvel an, sans se soucier des éventuels tarifs. Pour Laura Louche, vendeuse en boulangerie, la qualité du produit n'y est pas étrangère.
"On ne nous pose pas de question pour le prix. Ils commandent, car ça reste une tradition. Beaucoup fêtent ça en famille. Ici, la galette est très bonne et les gens savent que c'est un produit de qualité".
Une Galette abordable
Bonne nouvelle pour les amateurs de fèves, la Galette des rois de la boulangerie est moins chère que l'année passée. En cause ? L'abandon de la dite fève et une réduction du processus de fabrication. À ce sujet, Jonathan Mahy se veut rassurant :
"Oui, nous avons prévu moins de galettes, pour des raisons économiques. Mais au vu de la situation, je pense que ça va aller".
Alexandre Degryse