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« Dansons la capucine »: des fleurs durables et locales

On connaît le boom des paniers bio et des légumes locaux. A Montigny-le-Tilleul, deux amies ont voulu adapter le concept aux fleurs. Elles ont créé l’asbl « Dansons la capucine » qui fait la promotion de la culture durable et locale de fleurs dans le respect des personnes et de la nature. Et aujourd’hui, elles organisaient un chantier de nettoyage de leurs fleurs en compagnie de bénévoles.

 

Deux amies et des fleurs

L’asbl ‘’Dansons la Capucine’’ existe depuis deux ans. Mais c’est la première saison qu’elle est installée ici à Montigny-le-Tilleul. Avec ce terrain multicolore. Et aujourd’hui, on s’occupe de vivaces, en prévision de la semaine prochaine qui devrait être très chaude. En particulier de l’arrosage, mais aussi du désherbage et du binage. Et l’association a été fondée par Graça et Fabienne.

« On est deux amies, raconte Graça Guerner, l’une des deux fondatrices de l’asbl. On avait envie de faire un geste pour la planète. On s’est lancé dans ce projet parce que les fleurs, c’est une culture très polluante. Comme ça ne se mange pas, on utilise beaucoup de produits chimiques. Et souvent aussi, elles viennent de très loin. On s’est dit qu’il y avait déjà les légumes culture locale, donc pourquoi pas les fleurs? Donc on a décidé de faire une culture de fleurs locales. »

« Et en plus, ajoute Fabienne Mathot, l’autre fondatrice de l’asbl, ça allie le beau et ça nous touchait qui allie l’esthétique et la défense de la planète. On a du rencontrer des gens pour apprendre quelles sont les fleurs qui tiennent en vase ou quelles sont les fleurs adaptées à notre climat, par exemple. »

 

Une très grande variétés de fleurs

Et ici, il y a plus de cent espèces différentes. Dont des leurs aromatiques ou comestibles. Mais aussi des fleurs d’ornement comme les oeillets, les bleuets et les dahlias. Ou encore des fleurs à faire sécher qui servent à faire des bouquets en hiver.

Chacun peut acheter son bouquet

L’asbl travaille aussi beaucoup dans la sensibilisation dans les festivals et autres portes ouvertes. Mais pas seulement.

« C’est quand même frustrant, conclut Graça Guerner, pour les gens qui aimeraient bien avoir un bouquet de fleurs local chez eux. Donc on propose des bouquets à vendre le vendredi après-midi dans l’atelier qu’on a ici dans la même rue. Parce qu’on dit toujours que les fleurs des champs ne tiennent pas. Ce n’est pas faux, mais on peut quand même en faire de beaux bouquets. »

Renseignements: Dansons la capucine asbl: www.dansonslacapucine.be


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