Depuis le début de cette semaine, de nouveaux radars traquent les usagers de la route, sur les territoires d'Aiseau-Presles, Châtelet et Farciennes. Un matériel dernier cri, afin de de lutter contre les excès de vitesse, l'une des premières causes d’accident. Il y aura trois têtes de radar qu’on pourra installer selon les moments sur sept poteaux fixes dans les trois entités. Le but: diminuer les accidents de la route.
Petits mais costauds
Il peut être simplement transporté par deux personnes, mais c’est un radar très performant. La zone de police Aiseau-Presles-Châtelet-Farciennes l’a acquis ainsi que deux autres grâce à un appel de la Région Wallonne qui visait à équiper les Zones de Police de dispositifs de contrôles de vitesse. Et c’est la Région qui a installé les poteaux. Ce sont des poteaux fixes installés en bordure de voirie sur des axes reconnus problématiques en matière de sécurité routière et de vitesse.
« Il y a une série de radars-poteaux qui sont financés par la Région Wallonne et d’autres poteaux qui sont financés sur fonds propre par les communes, explique Philippe Borza, le chef de zone de la ZP d’Aiseau-Presles-Châtelet-Farciennes. Ce sont des têtes de radar qui peuvent se mettre sur n’importe quel poteau. Des poteaux qui, eux, restèrent fixes en permanence. »
Impossible de savoir si on a été flashé
Les têtes de radar passeront d’un poteau à l’autre selon les moments. Il sera donc impossible de savoir quand ces radars seront opérationnels à tel ou tel endroit.
Les communes de Châtelet et d’Aiseau-Presles ont financé deux des trois têtes de radar, la troisième étant payée par la Région. A Farciennes, ce sera un radar-feu rouge. Et tous flashent les véhicules dans les deux sens. Mais aucun flash lumineux n’est visible. On ne sait donc pas si on a été contrôlé ou pas.
La première priorité du chef de zone: la sécurité routière
Installé comme chef de zone depuis 2020, Philippe Borza a mis la lutte contre les excès de vitesse et la sécurité routière en priorité pour ses actions.
« Une des priorité de la Zone, c’est de diminuer les accidents de la route avec des blessés et des morts, ajoute Philippe Borza. Une des premières causes d’accident, c’est le non-respect de la vitesse. Une de mes priorités est donc de pouvoir compléter notre dispositif de contrôle. »
Ces radars vient donc en complément du radar mobile qui sillonne déjà les trois communes. La Zone de Police allie prévention et répression, ainsi que des aménagements communaux de voiries. L’objectif, ce serait zéro mort, zéro blessé. Les actions et investissements vont donc se multiplier.
« L’objectif c’est aussi de dissuader, conclut le chef de zone. C’est dire aux gens que s’ils ne respectent pas les vitesses, on ira dans leurs portefeuilles, malheureusement. Donc, la priorité, c’est de lever le pied et de respecter les limitations de vitesse. »