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Des ateliers de revalidation post-Covid à Monceau

Après une hospitalisation pour le Covid, nombre de patients souffrent de problèmes respiratoires et musculaires. Une rééducation est donc souvent indispensable. Depuis peu, l’ISPPC propose à ces patients des séances de kiné spécialement dédicacées à leurs problèmes. Elles se déroulent à Monceau, au Centre Charleroi Sport Santé.

 

Des séances crachées par une kiné

Les exercices sont classiques, mais indispensables pour ceux qui ont souffert de la forme la plus grave du Covid. Les séquelles musculaires et respiratoires sont là. Il faut de la rééducation. L’ISPPC est l’un. Des rares à proposer un atelier réservé aux patients post-civid, ici à Charleroi Sport Santé à Monceau.

« On travaille principalement le ré-entraînement à l’effort, explique Christine Piron, kiné à ‘’Charleroi Sport Santé’’. On travaille sur ‘endurance. On peut leur proposer un programme plus e cardio sur des engins comme le vélo ou le rameur. Et puis, on propose aussi un programme de renforcement musculaire. Et ce ré-entraînement peut prendre des mois pour que les gens redeviennent comme avant. »

 

Luc a passé cinq jours dans le coma

Luc par exemple, a d’abord cru qu’il avait la grippe. Avant d’être hospitalisé. Après seulement 24 heures, ils admis en soins intensifs où le plonge dans le coma et sous respirateur. Il a passé 15 jours en soins intensifs dont 12 dans le coma. Et à sa sortie, il était en insuffisance pulmonaire. Et rejoint l’atelier de rééducation.

« Je crois qu’il me restait 25% des poumons qui étaient encore bons quand j’étais aux soins intensifs, témoigne Steve. Le fait aussi du coma qui fait que ça attaque certains organes. J’ai des difficultés avec les épaules, avec les jambes. Ca se répare, mais il faut le temps. »

 

Annie: l’une des premières victimes du Covid chez nous

Annie, elle, est aide-soignante dans une maison de repos. Elle a été l’une des premières à attraper le Covid. Elle faisait une grosse pneumonie due au Covid et a été mise 48 heures en soins intensifs. Mais les séquelles sont là. Et ces ateliers deux fois par semaine  lui ont vraiment du bien.

« Je suis vite épuisée, témoigne-t’elle. J’ai des palpitations au coeur et une douleur à la poitrine à la respiration. Ici, on nous ré-apprend à respirer, à avoir de l’équilibre, et à refaire la masse musculaire des membres. Et puis, comme on est ensemble, on parle. On compare nos symptômes. Et par exemple, les nuits, on se réveille souvent. On repense toujours à ça, quoi. »

Car cette maladie nouvelle et l’isolement qui en a découlé a laissé des traces autant physiques que psychologiques. Et travailler en groupe peut aider à les résoudre.


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