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Ecoles incendiées: Le Conseil des ministres envoie la police fédérale pour sécuriser les écoles à Charleroi et Liège

L’EVRAS, l’animation d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle était même au menu du conseil des ministres ce vendredi matin puisqu’à Charleroi d’abord, et à Liège ensuite es écoles ont été incendie et que, dans certains cas, on a retrouvé sur les lieux des tags anti-EVRAS.

 

La classe politique est unanime pour dénoncer ces actes. Conseil des ministres compris.

« Je vais être clair, dans une démocratie comme la nôtre, on n’accepte pas que des écoles soient une cible , a déclaré Alexander De Croo, le Premier ministre dès l’entame de la conférence de presse. On vit dans un pays où il y a de la tolérance, où le débat existe et où on peut avoir des points de vue différents, mais jamais cela ne doit déboucher sur de la violence et certainement pas dans des endroits que nos enfants fréquentent. L’éducation sexuelle, cela fait 50 ans que ça existe en Belgique. C’est la base d’une santé sexuelle, c’est la base aussi pour rendre nos enfants conscients par rapport à leurs droits et leur intégrité. »

 

La Police Fédérale en renfort

L’OCAM, l’Organe de coordination et d’analyse de la menace a été sollicité pour faire le point sur la situation. La police fédérale sera envoyée en renfort auprès des zones locales concernées.

"Nous recherchons en ce moment les personnes à l’origine de ces incendies. Nous avons des images de surveillance qui n’ont pas encore permis d’identifier les auteurs de ces actes criminels en Wallonie. Mais la police et le parquet font tout pour avoir des résultats à court terme et donner une suite judiciaire. Pour la sécurité de nos enfants, j’ai demandé à la police fédérale d’aller en appui des zones de polices locales concernées.", explique Annelies Verlinden (CD&V), la ministre de l’Intérieur.

 

« Ne pas paniquer mais rester en alerte »

Une réunion a également eu lieu ce matin, coordonnée par le centre de crise. Elle a réuni les services de sécurité et d’intelligence comme l’OCAM, la Sûreté de l’Etat, mais aussi la police pour faire un point sur la situation et des mesures à prendre.

"Il faut désormais un contact et une communication étroite entre les écoles, les responsables de l’éducation comme les échevins, la ministre de l’Education en Communauté française et les services de sécurité. On fait le suivi de la situation dans les heures et les jours à venir. Une nouvelle réunion de concertation est déjà programmée lundi à ce propos.  Il n’y a pas de raison d’être en panique ou de s’inquiéter, mais il faut rester en alerte.», complète la ministre de l’Intérieur.

 

Source: RTBF


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