C’est un petit séisme dans la culture carolo. « El Bwesse à Tèyâte », la troupe carolo qui propose entre entre autres, la Wallomobile, s’est fait cambrioler. Tout leur matériel technique a été emporté. Une véritable catastrophe pour cette petite troupe qui devait se produire dans moins de deux semaines. Son avenir est donc compris et elle lance un appel à l’aide.
« On nous a tout volé! »
Tout ce qui avait de la valeur a disparu. C’est ce matin que le vol a été constaté. Les portes des locaux dans lesquels étaient entreposés tout le matériel et les costumes d’ »El Bwesse à Tèyâte « ont été fracturées. Et on a tout emporté.
« On nous a volé tout ce qui est technique, déplore Victor Gravy d’« El Bwesse à Tèyâte ». La sono et les outils, comme les scies circulaires, scies à panneaux, scies radiales, foreuses, visseuses, et surtout, comme ici on est hébergés et qu’on n’a pas de connexion électrique, on avait acheté un groupe électrogène. Il a aussi été volé. Et il vaut environ 2 000 euros. »
« On ne pourra peut-être plus jouer »
Le préjudice est immense. Surtout pour une petite troupe. « El Bwesse à Tèyâte » s’est surtout faite connaître grâce à sa Wallomobile qui anime de ses chansons wallonnes, les maisons de repos et les fêtes de la région. Depuis ce vol, les représentation sont compromises.
« La conséquence, ajoute Victor Gravy, c’est qu’on ne peut plus jouer pour l’instant. Et la Wallomobile était engagée pour jouer dans deux semaines à la Fête de la Moisson. Il faudra qu’on se débrouille pour retrouver le matériel ad hoc. E alors, on pourrait eventuellement faire ce spectacle. Et pour le spectacle du 10 spectacle sur les wallons du Wisconsin qui mobilise 60 personnes qu’on doit jouer pour les Fêtes de Wallonie à l’Eden, on a un souci parce qu’on ne peut plus répéter et qu’on n’a plus de sono ni d’élctricité. Et ils ont fouillé les costumes, ont marché dessus et ont mis un bazar inimaginable. »
« On se sent découragés »
Peut-être le pus important, c’est que les membres de la troupe se trouvent désemparés suite à ce vol.
« Ce qu’on ressent surtout pour le moment, c’est du découragement, conclut Victor Gravy. Alors, on a le choix: soit on brait avoue s’n’affaire dans mains, comme on dit, ou alors, on se retrousse les manches et on redémarre. Je vais voir avec les copains d’« El Bwesse à Tèyâte ». On va d’abord aller boire un verre ensemble, faire une bonne rigolade, et puis prendre des décisions convenables. On va aller voir ceux qui nous ont déjà aidés et pourraient encore le faire: la Ville, l’Eden, « El Mojo des Wallons », les copains des autres troupes de théâtre de la région si ils peuvent nous aider de manière provisoire pour une chose ou l’autre. »
« El Bwesse à Tèyâte » lance donc un véritable appel à l’aide. Suite à ce coup dur qui arrive après une période déjà difficile pour tout le monde de la culture.