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Erquelinnes: David Lavaux est de retour sur la scène politique, après avoir été victime d'un infarctus

Au chapitre politique, le bourgmestre d'Erquelinnes David Lavaux, qui avait dû quitter la scène politique en septembre dernier, après avoir été victime d'un infarctus, est de retour sur le devant de la scène. David Lavaux, qui sera d'ailleurs candidat à sa propre succession lors du prochain scrutin communal, afin peut-être de briguer un sixième mandat consécutif. Alors comment va-t-il depuis cette chaude alerte? La réponse avec le mayeur erquelinnois dans cette interview réalisée dans un petit bistrot de l’entité.

David Lavaux comment allez-vous après avoir été victime d'un malaise le 18 septembre dernier ?

"Mais ça va beaucoup mieux. C'était pas qu'un malaise, c'était vraiment une crise cardiaque. J'ai heureusement été vite pris en charge grâce à ma femme  qui a vite téléphoné aux services d’urgence. Rapidement, les pompiers de Beaumont et le SMUR de Lobbes m’ont pris en charge et j’ai ensuite été transféré à la clinique Ambroise-Paré où l’équipe médicale est intervenue immédiatement pour me mettre de stents, avant d’en en rajouter un troisième quinze jours après."

Aviez-vous eu des signes avant-coureurs ?

"Non, pas de signes avant-coureurs. Juste un peu de fatigue, peut être, mais pas plus."

Est-ce que vous voyez la vie autrement depuis cette infarctus ?

"Oui quand même. On essaye de prendre les choses de poids, de ne pas s'énerver pour des queues de cerises et d'avoir une vie plus cool"

Est ce que cet arrêt forcé a eu un impact sur la vie politique locale ?

"Les échevins ont pris les choses en main et ils ont fait ça très bien. Ils ont réagi au quart de tour pour que tout se passe bien et que la vie communale continue comme il se doit".

Vous avez repris du service il y a dix jours. Vous y allez mollo ?

"On y va mollo, on reprend petit à petit. On évite quand même d'avoir trop de réunions. Et puis on prend du temps pour soi aussi. C'est ce que je fais à certains moments".

Est-ce que vous serez candidat à votre propre succession lors du prochain scrutin communal ?

"Oui, je serai candidat. Je conduirais la liste Intérêts Communaux (IC) pour le scrutin 2024".

Et quid des élections de juin prochain ?

"On verra. Je n'ai plus de prétention à ce niveau-là. Et si mon parti a besoin de moi pour participer et soutenir la liste, c'est bien volontiers que Geoffrey J'aime bien les candidats qui sont sur la liste, que ce soit la région avec Jean-Jacques Cloquet bien sûr. La liste régionale et si c'est au fédéral, ce sera avec Jean-Luc Crucke. C'est aussi un ami, donc c'est avec plaisir que je soutiendrai".

Vous n'êtes pas lassé de la politique après 5 mandats et 28 ans ici à la tête de la commune d'Erquelinnes ?

"Je n'en suis pas encore lassé. Il y a encore tellement de choses à faire. Et puis, c'est pas toujours la même chose. La politique d'il y a 28 ans n'est plus celle d'aujourd'hui. On voit les choses évoluer, pas forcément toujours dans le bon sens, mais il y a des choses qui nous tiennent à cœur. Et justement, on a de plus en plus d’ idées et un état d'esprit à défendre".

Durant votre convalescence, est-ce qu'à un moment vous vous êtes dit Il est temps d'arrêter ?

"Non, je n'ai pas lié les deux choses et je me suis, par compte rendu compte vraiment pendant cette période ou j'ai été en retrait de la vie communale, que je m'ennuyais beaucoup et que s'ennuyer, ça peut être énervant. Donc on peut trouver des palliatifs. J’ai lu beaucoup, j'ai écrit notamment sur l'histoire d'Erquelinnes et puis il me manquait aussi ce contact avec les gens, contact que j'adore".

Alors on sait qu'une campagne électorale, ça demande beaucoup d'énergie. Comment vous l'envisagez, cette campagne électorale ? Est-ce que vous avez levé le pied ?

"Non. Elle est déjà en route cette campagne, mais on n'arrête jamais. Finalement, au niveau local, parce que tout au long du mandat, on est toujours présent auprès des gens et il y a une continuité dans les dossiers, etc. Donc on sait déjà exactement ce qu'on va mettre dans notre programme. Avec des accents nouveaux, bien sûr, parce que le monde évolue, le monde change et donc il y a des choses qu'on ne devait pas défendre parce qu'elle allait de soi par le passé et qu'aujourd'hui on doit défendre et donc par exemple, une commune apaisée, une commune ou on n'a pas cette agressivité. C'est quelque chose qui est nouveau et qui doit être un point essentiel du programme. Une commune apaisée, c'est important. Et puis il y a l'évolution du climat aussi. On luttait contre les inondations, ça évolue sans cesse. On va revoir notre schéma d'aménagement du territoire et plein de données nouvelles arrivent, notamment les changements climatiques, avec des implications vraiment qui vont toucher les gens. Et ça sera le gros gros chapitre de notre nouveau programme électoral d'envergure".

Merci David Lavaux pour cet entretien.

"Avec grand plaisir".


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