Ce 29 mars est une journée de grève nationale pour laquelle les syndicats FGTB et CSC ont décidé d'arrêter le travail le temps d'une journée. Le but de cette grève est de marquer leur désapprobation par rapport à la marge salariale plafonnée à 0,4% pour les deux prochaines. Cette grève a été suivie un peu partout dans le pays et dans les secteurs.
Car pour les syndicats, ce plafond de 0,4% avec l'indexation automatique sur les salaires, ce ne sont que des broutilles. « C’est une aumône, ce sont des cacahuètes, c’est mépriser les travailleurs qui, depuis un an, sont mobilisés au service de ce pays. Ils donnent de leur personne quel que ce soit le secteur parce que 0,4%, c’est se moquer d’eux », explique Fabrice Eecklaer, le secrétaire fédéral à la CSC.
Le secteur des transports publics a lourdement été perturbé par cette grève, ce qui laissait certains usagers sur le carreau, notamment celles et ceux qui ont des fonctions essentielles. « C’est une grève avec un préavis donc toutes personnes ont été prévenues et ont eue la possibilité de s’organiser. Dans les organisations syndicales, le mot d’ordre est la solidarité. Lorsque nous savons qu’une personne est en difficulté de déplacement et qui travaille dans un hôpital ou dans une maison de repos, la solidarité entre travailleurs s’organise pour que ces travailleurs puissent accéder à ces services essentiels. »
Les travailleurs des grandes surfaces se sentent aussi lésés. Ils estiment travailler dans des circonstances difficiles et ils constatent un manque de reconnaissance. « Quand on voit les bénéfices de ces entreprises, les bonus distribués aux patrons, ce sont des millions distribués. Face à cela, il y a des travailleurs et travailleuses qui ont fait face à la situation de la covid au moment où elle était la plus forte et on leur dit qu’ils n’auront rien… »
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