Les différentes implantations de l’IFAPME ont ouvert leurs portes ce mercredi aux candidats et candidates qui pourraient être intéressés par une formation. À Gilly, cinq secteurs bien distincts sont accessibles à tous les étudiants ou adultes qui souhaitent se réorienter professionnellement. Clara Declercq et Raphaël Maux ont fait un tour des lieux.
Une journée portes ouvertes pour l’IFAPME c’est l’occasion de montrer aux futurs apprentis la diversité des formations qui sont proposées sur les différentes implantations, car la formation en alternance c’est avant tout du concret. À Gilly, cinq secteurs sortent du lot afin de satisfaire au maximum les carolos.
"On retrouve des formations pour les adultes dans les secteurs de l’alimentation, de la construction ainsi que les métiers de soins aux personnes et les métiers verts, indique Georges Dubois, directeur du centre de l’IFAPME - Charleroi. C’est important pour nous de proposer ces journées portes ouvertes, car les formateurs sont des gens de métiers et les futurs apprentis peuvent rencontrer des stagiaires qui exercent déjà des formations."
L’IFAPME donne la possibilité de se former à des métiers modernes et porteurs d’emploi, mais certaines formations ont plus de mal à avoir de nouveau inscrit chaque année.
"C’est plus compliqué de remplir les formations dans les métiers qui sont considérés comme pénibles, confie Georges Dubois. Comme les métiers de la construction ou l’alimentation qui sont pourtant des métiers en pénuries."
" Le plus difficile c’est de travailler la nuit, surtout pour les jeunes, ils ne savent plus sortir le soir et le week-end, explique Frédéric Buyle, formateur en boulangère et pâtisserie. Pour les adultes, c’est un véritable changement, car s’ils ont un métier, mais qu’ils souhaitent se réorienter, bien souvent ils doivent se consacrer uniquement à la formation, car les horaires sont décalés."
La formation de boulanger-pâtissier offre pourtant un maximum d’expérience, car il y a des cours à la fois théoriques et pratiques.
"Nous avons le niveau d’apprentissage qui s’étale sur trois ans, raconte Frédéric Buyle. Les élèves doivent travailler chez un patron et viennent aussi à l’école. Nous avons aussi une formation de préparation, qui se fait en une année de façon accélérée. Mais à l’issue de ces formations, les apprentis deviennent de véritables boulangers et pâtissiers."
Clara Declercq
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