Une semaine après les terribles inondations qui ont touché notre pays, place aux bilans. À Aiseau-Presles, c’est la rue Lambot qui a fortement été touchée. Aujourd’hui les habitants pansent les blessures. C’est le cas de Lino et Raymonde, un couple qui a tout perdu.
Il y a une semaine, c’est presque deux mètres d’eau qui recouvraient la rue Lambot à Roselies. Aujourd’hui encore une partie de la rue reste inaccessible aux voitures, les déchets et les meubles encore couverts de boue jonchent les trottoirs. Lino habite ic depuis 50 ans, c’est la première fois qu’il connaît de telles inondations.
À l'arrière de sa maison, le jardin ne ressemble plus à rien. L’odeur, comme dans le reste de la rue, pique au nez. Une sorte de mélange entre du mazout, l’humidité, des déchets et la décomposition. Quand on arrive dans son petit atelier, on se rend compte de tout ce qui a pu être perdu pour ses habitants.
Une semaine après les inondations qui ont immergé la cuisine, les différents éléments commencent à bouger. Clairement il ne sera plus possible de l’utiliser.
Ce qui fait la plus peur à Lino et Raymonde maintenant, ce sont les vols. Le soir et la nuit, des personnes malintentionnées en profitent pour s’introduire dans les habitations.
Heureusement, des bonnes âmes viennent tout de même aider les riverains. Ce qui donne le moral à toutes ces personnes qui ont perdu ce qui leur est cher.
La reconstruction, sera longue, mais heureusement, dans beaucoup de familles, la solidarité les liens et la rage de vivre est devenu une nouvelle manière de voir la vie… un peu plus rose.