Les dépôts clandestins de déchets sont de plus en plus nombreux à voir le jour, depuis la fermeture des recyparcs du pays. Et du côté d'Ipalle, l'Intercommunale qui collecte les déchets dans la Botte du Hainaut, on envisage la réouverture partielle des recyparcs à partir de ce lundi 20 avril, mais seulement pour le dépôt de déchets verts.
Une augmentation des dépôts clandestins
C’est l’une des conséquences de la fermeture des recyparcs, les dépôts clandestins ne cessent de se multiplier dans notre région. Une situation qu’Ipalle, l’intercommunale de la gestion des déchets du Sud-Hainaut déplore aux même titre que les bourgmestres des communes de l’entité.
« Effectivement, il nous revient de la part de certains bourgmestres, qu’il y a un problème au niveau des dépôts clandestins dans plusieurs communes. Par contre, en ce qui concerne les abords des différents sites d’Opale de l’entité, nous n’avons pas constater d’incivilité », indique Nathalie Remy, la porte-parole d’Ipalle.
Un plan de réouverture envisagé dès ce lundi 20 avril
Mais à la suite de la nouvelle circulaire éditée vendredi dernier par la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, un plan de réouverture partielle des recyparcs à partir du lundi 20 avril, a été présenté par Ipalle, avec dans un premier temps, les déchets de jardin uniquement acceptés.
« Certains d’entres eux seront peut-être accessibles, en fonction de la décision du Conseil national de sécurité. Les recypars ouvriront uniquement l’après-midi sur rendez-vous, mais uniquement pour les dépôts de déchets verts. A ce propos, j’invite les habitants du sud de la Province de Hainaut à consulter notre site internet, pour plus de renseignements », ajoute Nathalie Remy.
Le personnel des recyparcs est prêt à reprendre le travail
Et du côté du personnel, cette éventuelle réouverture a plutôt bien été appréciée.
« Après plusieurs réunions avec les syndicats, il semble que le personnel soir prêt à reprendre le boulot dans les recyparcs, si toutes les conditions sanitaires sont respectées, ce qu’Ipalle s’engage à faire », conclut Nathalie Remy.
Tout dépendra maintenant, de la décision du Conseil National de Sécurité, qui se tiendra demain.
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