La direction de l'ISPPC, Intercommunale de Santé Publique du Pays de Charleroi en charge de plusieurs hôpitaux avec près de 5.0000 employés a sécurisé 1.25 millions d'euros. Une somme qui devait au départ être attribuée sous forme de chèque repas pour le personnel pour une durée de 6 mois. Mais ce changement ne se fera pas tout de suite selon nos confrères de la Dernière Heure.
Le 17 mars dernier, la direction de l'ISPPC a convoqué les trois syndicats représentants (la CGSP, la CSC et la SLPF) des établissements afin d'établir un point sur l'ordre du jour: faire passer les chèques-repas de 3 à 6 euros pour une durée temporaire de plus au moins 6 mois. L'objectif était de soulager les employés avec les prix du gaz, de l'énergie et du carburant qui ne cessent d'augmenter.
Mais après une quinzaine de jours, les représentants déchantent. En effet, les employés étaient déjà au courant de cette bonne nouvelle, une information qu'ils ont eue de la part de la direction. Depuis, les tensions se font ressentir entre les syndicats et la direction. Au point qu'au moment de signer le protocole la CSC montre son désaccord et ne signe pas.
Un problème pour la direction car ce désaccord empêche une augmentation des chèques-repas tout est retardé au minimum à deux mois.
"On voulait enclencher le processus, l'argent était prêt, l'agence qui s'occupe d'émettre les chèques-repas était prêt. Il manquait juste l'accord des trois syndicats. On ne l'a pas eu, ce qui retarde tout de deux mois au moins", explique Frédéric Dubois, le directeur de la communication à l'ISPPC.