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ISPPC : un recrutement qui fait polémique

Thomas Salden est moins connu que son demi-frère, Olivier Chastel, et pourtant il est aujourd’hui sous le feu des projecteurs… Mercredi dernier, il a été reçu dans le cadre d’un recrutement pour le poste de conseiller général au sein de l’ISPPC. Sur 4 dossiers, seul le sien a été retenu. Un recrutement remis en question surtout quand on sait qu’il est vice-président de l’intercommunale en congé. 

"Nous avons été manipulés" explique Luc Bogaert, ancien administrateur Ecolo de l'ISPPC. "Les cadres de l'ISPPC n'ont eu que 3 jours pour postuler. Ce mandat était visiblement destiné à recycler un politique".

Un silence de plomb

Aucun administrateur n’a souhaité répondre à nos demandes d’interviews. Un silence qui en dit long… Certains se retranchent derrière le devoir de réserve étant donné que le recrutement sera clôturé le 9 septembre après une décision de la tutelle le 3 septembre… 

Une procédure légale

Du côté de l’ISPPC, on assure que la procédure a été respectée. L’appel a été lancée en juin durant 10 jours aussi bien en interne qu’en externe avec des publications de l’annonce dans des quotidiens. Un timing qui est aussi remis en question par les syndicats.

"Fin juin pour un appel à candidature est une drôle de période qui est déjà considérée comme estivale" estime Philippe Barbion, secrétaire général de la CGSP carolo. "Peut-être que certains qui auraient pu postuler n'ont pas vu l'appel. Ayant reçu une seule candidature recevable, ils auraient dû prolonger l'appel pour mettre les gens en concurrence."

Quid du salaire?

Autre point qui dérange : l’augmentation de salaires des quatre DG actuels de 10% soit de 20.000 euros par an. Ensemble, leurs salaires représentent une dépense un peu moins d’un million d’euros sans compter le coût du futur conseiller général. Une augmentation qui est conforme au dernier décret de Valérie De Bue. Cette polémique relance le sujet de la transparence et de la bonne gouvernance. Elle remet aussi en question le rôle du conseil d’administration. 

Une affaire qui fait rejaillir les démons du passé pour l’intercommunale. En 2017, Philippe Lejeune, le directeur général, avait été suspendu entre autres à cause de son salaire controversé. Depuis il a bénéficié d'un non-lieu sur le plan judiciaire.Des perquisitions avaient aussi été effectuées. Un rapport avait ensuite mis en avant de graves manquements. Nous avons contacté Thomas Salden sans succès… Nul doute que cette polémique va encore faire couler beaucoup d’encre dans les jours à venir.


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