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L'accès au logement est de plus en plus difficile pour les personnes précarisées. Les associations se mobilisent

"Le logement est un droit, pas un privilège". C'est le slogan de la campagne 2023 d'Action Vivre Ensemble, un groupement qui soutient les associations qui sont aux côtés des plus démunis. Dans ce cadre, un colloque sur le droit au logement a été organisé sur le site de Monceau-Fontaine avec des acteurs de terrains. De plus en plus de ménages avec de bas revenus peinent à trouver à logement décent. Certains doivent parfois passer par une maison d'accueil le temps de trouver des solutions. Le point dans ce reportage long format.

De plus en plus de personnes rencontrent des problèmes pour se loger de manière décente. Une problématique qui ne concerne pas que les sans abri. La crise du droit au logement s’accentue et le milieu associatif se mobilise.

Toutes ces complications constituent une véritable barrière au logement pour les personnes les plus vulnérables. 

De nombreuses associations actives dans le domaine du logement et de la réinsertion travaillent au quotidien pour remettre sur les rails des familles en difficulté. A Charleroi, c’est le cas notamment de l’association Relogeas, fondée il y a 30 ans. Elle est désormais l’une des plus importantes agences de promotion du logement en Wallonie.

Nous avons rencontré Elodie et Jérôme qui ont connu un parcours difficile et sont toujours en phase de réinsertion sociale. Avec 5 enfants et à la recherche d’emplois, le couple s’est retrouvé subitement sans logement et a dû passer 18 mois dans une maison d’accueil.

Depuis 10 mois, la famille a trouvé une solution de logement stable via Relogeas, dans une maison réaménagée par l’association, à Monceau-sur-Sambre. Une lueur d’espoir pour ces jeunes. Actuellement, le couple se concentre sur la recherche d’un emploi.

Des ateliers pour apprendre à bricoler et donc à économiser

De son côté, Relogeas multiplie les initiatives pour soulager au maximum les personnes aux revenus précaires. Cela passe notamment par l’organisation de ces ateliers de bricolages, qui ont pour objectif de limiter les dépenses.

L’accès à ces ateliers est gratuit pour les personnes aux revenus précaires. Une belle opportunité pour Cyril, qui peaufine ses compétences.

Toutes ces démarches sont des étapes dans les processus d’autonomie et de réinsertion des personnes précarisées. Mais le chemin est encore long. C’est pourquoi « Action Vivre Ensemble » soutient 110 associations de lutte contre la pauvreté partout en Wallonie et à Bruxelles.

 

Ch. Baneton


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