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La guerre, une affaire de garçon ? Des enfants cassent les préjugés !

La troisième année académique, organisée conjointement par l’UMons, l’ULB et l’Université Ouverte de Charleroi pour les enfants, touche à sa fin. Tous les mercredis après-midi, des enfants participent à des ateliers éducatifs pour lesquels plein de thèmes sont abordés: on parle des sciences, de la politique ou encore même de la guerre. 

Un char d'assaut, un blindé et une ancienne caserne militaire. Il n'en pas fallait pas plus à ces enfants âgés entre 6 et 12 ans qui participaient à un atelier où le thème est la guerre. « C’est un atelier qui a vraiment pour but d’inviter les enfants à réfléchir à la guerre et aux préjugés de genre qu’on peut avoir sur la guerre, explique Leila Mouhib, professeure de relations internationales ULB-UMONS-Charleroi. Ici, la transmission ne se fait pas sous la forme d’une cours, on ne leur apprend pas ce qu’il en est exactement mais on les invite à réfléchir avec du matériel et des outils. Par eux-mêmes, ils forment leurs pensées et nuancent les préjugés qu’on peut avoir sur ces questions. » 

On casse les préjugés et les stéréotypes 

Ce sont des profs d’unif qui abordent des phénomènes étudiés dans leurs auditoires et ils sont accompagnés de leurs élèves de troisième année. « Ce n’est pas si facile d’expliquer la guerre aux enfants, avoue Yasmine, une étudiante de l’ULB, il y en a qui ne connaissent pas très bien et d’autres qui viennent avec des préjugés. On a créé une boîte à préjugé et puis on leur a expliqué quel était le rôle des femmes durant les différentes guerre. »

La guerre n'est pas qu’une question de genre et encore moins un jeu de garçon. Hania a 9 ans et elle a directement bien compris le rôle essentiel des femmes pendant les guerres. « J’ai appris qu’il n’y avait pas que les hommes qui allaient à la guerre, insiste la jeune fille. Les femmes ne restent pas toujours à la maison, elles ne fuient pas systématiquement avec leurs enfants, et quand il y a des blessés, elles peuvent les soigner. Et elles savent aussi combattre. » On part donc à l'assaut des stéréotypes au travers de jeux ludiques et pédagogiques. 

Les séances reprendront l’an prochain avec de nouvelles thématiques, tous les mercredis de septembre à mai. Comme à chaque fin de cycle et comme tous les diplômés, ce sera sous des tonnerres d’applaudissements que les enfants recevront leur diplôme en portant fièrement une toge. Si vous êtes intéressés d'inscrire votre enfant: www.udecharleroi.be


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