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La liberté de culte violée par l'Etat belge selon le Conseil d'Etat : réactions de représentants de confessions à Charleroi

Le Conseil d’Etat estime que les mesures anti-Covid violent la liberté de culte. C’est en tout cas ce qui ressort d’un arrêt rendu hier. Le gouvernement a jusqu’à dimanche pour revoir sa copie en ce qui concerne les lieux de cultes.

De nombreux fidèles attendent avec impatience la réouverture des lieux de culte. Actuellement, les rassemblements y sont interdits. Seules 4 personnes y sont autorisées et 10 lors d’un enregistrement pour diffusion.

Du côté de l’Unité pastorale de Charleroi, on s’est adaptée avec des messes diffusées sur les réseaux sociaux. Mais on espère pouvoir refaire des messes avec du public très vite tout en respectant les mesures sanitaires.  

Pour le moment, les cérémonies qui peuvent se tenir sont les enterrements et mariages dans des conditions très stricts. Du côté des mosquées carolos, on est déjà prêts. Un protocole a déjà été établi.  

Au Centre d’Action Laïque à Charleroi, on s’oppose à une réouverture des lieux de culte car on craint des clusters suite aux rassemblements notamment à Noël.

Le ministre de la justice a rencontré les représentants des confessions afin de trouver le juste équilibre entre la liberté de culte et la santé publique. Le conseil d’Etat a donné 5 jours soit jusqu’à dimanche 13 décembre pour que l’état belge revoit sa copie et fixe un nouveau cadre pour les lieux de culte. 

La réunion entre le ministre et les représentants de culte a permis de trouver une solution. La règle est désormais la suivante : les différentes célébrations sont possibles à condition qu'elles ne rassemblent pas plus de 15 personnes et que chacune d'entre elles dispose de 10m2. 


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