Si vous habitez l’entité de Chimay, vous aurez pu remarquer que les ouvriers communaux qui se chargent de l'entretien des voiries sont équipés d'un nouveau mode de déplacement, un triporteur. Une façon de ramasser les déchets qui apporte un meilleur confort et qui valorise un travail souvent considéré comme ingrat des agents d’entretien.
Benjamin et Antoine ont débuté leur journée d'une manière un peu particulière. D'habitude, ces agents d'entretien de la ville de Chimay effectuent leur tournée à pied, désormais, ce sera sur un vélo triporteur. « D’habitude, il y a du poids à déplacer avec les poubelles que l’on doit porter à la main, explique Antoine. Rien qu’au niveau du déplacement, ça nous facilite la tâche. Maintenant, on est équipés de différentes poubelles de tri, une pelle, une brosse, d’une pince à déchet et du vélo avec assistance électrique donc c’est plus facile pour se déplacer ».
Sur l'entité, il y a 30 km de Ravel, mais grâce à ces nouveaux engins, c'est un gain de temps et ils leur facilitent la tâche. « On peut ramasser les déchets en restant assis sur le vélo. Ce n’est que du bonheur avec une bonne météo, c’est parfait, il ne faut rien d’autre », confie à son tour Benjamin.
L'achat de ces deux véhicules a pu être possible grâce à une subvention qui intervient à hauteur de 70%.
« Ça fait aussi appel à la mobilité douce qui est non polluante avec une grande polyvalence, rappelle Denis Danvoye, le bourgmestre de Chimay. Les agents d’entretien pourront se rendre, grâce à l’assistance électrique, dans différents endroits. Polyvalence, visibilité et financement à la clé, c’est du win-win total pour la ville de Chimay ».
Finalement, le plus dur n'est pas le premier coup de pédale, mais plutôt: « les gens qui jettent leurs déchets. Il faudrait peut-être qu’ils se rendent compte que ça pollue énormément », termine Benjamin.
O.Boh