La matinée de vendredi était festive à l’école Saint Joseph de Châtelet. Les élèves de la section maternelle et primaire ont pu se déguiser, s’amuser et vibrer au son des tambours à l’occasion d’un petit carnaval au sein de leur cours. Une belle façon de prendre part au folklore dès le plus jeune âge.
De petites chaussures claquent sur le sol au rythme des tambours. Le carnaval s’est invité le temps d’une matinée dans la cour de récréation de ces élèves, l’ambiance est au rendez-vous. Les enfants témoignent :
« On a joué et le Gille a dansé avec nous ! »
« On a sautillé pour essayer d’avoir des oranges, il y avait beaucoup de musiques, la cour était remplie de confettis et nous nous sommes tous déguisés ! »
Jérome Roose, président de la Société Royale des Gilles de la Jeunesse Commerçante de Charleroi, était le Gille du jour :
« On fait un petit rondeau, j’ai pris mon masque et mon rameau pour montrer ce qu’est un Gille au matin. Ensuite, je passe avec un petit panier d’oranges sanguines. Les voir danser, sourire, venir tout près et toucher aux instruments, c’est le plus beau cadeau qu’un Gille peut recevoir. »
« Ça se passe toujours très bien, ça donne une belle ambiance, les enfants peuvent faire la fête avec les institutrices : ça donne une autre dimension à l’école », explique Aurelie Lesoil, maman d’élèves et organisatrice.
Amener le folklore aux enfants
Tambour, grosse caisse, oranges, et bien sûr un Gille : tout est réuni pour que les enfants puissent vivre le folklore.
« Être un Gille, c’est une tradition qui ne s’improvise pas. C’est 400 ans de tradition qui se transmet surtout oralement. Donc même s’ils ont des cours sur le carnaval et des photos de Gilles, c’est important d’en voir en vrai. C’est là qu’on transmet vraiment un folklore. Peu importe d’où on vient, un Gille ça reste celui qui chasse l’hiver », explique Jérome Rose.
« Je trouve que c’est très chouette de perpétuer cette tradition, ça donne de la gaieté et ça permet à certains enfants de voir un Gille pour la première fois, de connaître le folklore », ajoute Aurelie Lesoil, maman d’élève et organisatrice.
Un moment festif que les élèves ne comptent pas oublier :
« J’ai bien aimé danser ! »
« C’était génial, on a adoré ! »
Une sorte de répétition avant le Mardi gras, le grand jour où petits et grands pieds, ainsi que sabots s’uniront pour faire du bruit et chasser l’hiver pour de bon.
Apolline Putman