Aller au contenu principal

Le médiateur communal: la pièce maîtresse entre la Ville et les citoyens

Le médiateur communal de Charleroi, Jean-Luc Labbé, a présenté son rapport d'activité annuel. Créé en 1993, ce service gratuit offre aux citoyens une possibilité de recours en cas de litige avec l'administration. Il enregistre chaque année plusieurs centaines de réclamations.

En 2013, l’oncle de Christel fait l’acquisition de ce bien à Gosselies. Pensant avoir l’ensemble des bâtiments, il constate que la partie inférieure de cette rotonde est classée et qu’elle appartient à la ville de Charleroi. 

« A ce moment-là, il se sent perdu, explique Christel, sa nièce, il se demande vers qui se tourner et très vite, il rencontre le médiateur communal qui va prendre en charge le dossier. C’est à partir de là que le médiateur a pris contact avec les différents services concernés. » 

C’est à partir de ce moment-là que Jean-Luc Labbé, le médiateur communal de la Ville, entre en scène. 

« Le propriétaire a demandé mon aide car il avait l’impression qu’on l'envoyait d’un service à l’autre, se souvient Jean-Luc Labbé, le médiateur communal de Charleroi. J’ai pu identifier le service responsable, à savoir le patrimoine. Rapidement, nous avons pu organiser une réunion sur place où il est apparu que la Ville avait intérêt à se défaire d’un bâtiment dont elle n’avait plus l’utilité. 

Sans son intervention, la bâtiment allait devenir un chancre qui était squatté à l’époque. Surtout que le candidat acquéreur veut valoriser ce bien. 

« Nous avons réalisé différents plans et maintenant, il reste la finalisation qui prend du temps. Je vous parle de ma première intervention concernant ce dossier en 2017 et nous sommes en 2022. Régulièrement, je retape sur le clou. »

Sans son aide, le propriétaire du bâtiment tournerait encore en rond à cause de cette rotonde. C’est un exemple parmi tant d’autres car des dossiers comme celui-ci, Jean-Luc Labbé, en traite énormément. 

« On ne trouve pas toujours d’issue favorable, avoue Jean-Luc Labbé. Parfois les revendications de plaignants ne sont tout simplement raisonnables ou pas fondées mais ici, je crois qu’on avait affaire à un accord win-win où la Ville et l’investisseurs sont gagnants. » 

Christel et son oncle ont déjà tout prévu puisqu’ils comptent bien transformer cette rotonde en glacerie. 


NEWSLETTER

Abonnez-vous à notre newsletter en entrant vos données ci-dessous
Création de sites Internet EasyConcept™ Logo Easyconcept