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Le musée de la batellerie en cale sèche pour s'offrir un coup de jeune !

On largue les amarres avec le "Thudo", c'est le nom de la péniche qui abrite le musée de la batellerie, à Thuin. Tous les cinq ans, la péniche de 38 mètres de long s'offre un coup de frais pour mieux accueillir les touristes. 

C'est un événement dans la cité des remparts puisqu'il ne navigue plus ou presque. Direction le chantier naval de Pont-de-Loup où il sera remis en état. « Ce matin, à la ville-basse, il y avait déjà pas mal de Thudiniens qui regardaient la scène comme si on tournait un film. Ici à la première écluse, nous avons eu la chance d’être accueillis par les éclusiers et d’anciens bateliers donc c’est très gai », confie Swamini Decuir qui est guide à l’Office du tourisme de Thuin. 

Pour piloter la péniche de 38 mètres, ce sont des bateliers retraités qui ont été réquisitionnés. Sans arrière et sans hélice d’étrave, il faut un minimum d’expérience pour manoeuvrer le mastodonte. « L’hélice n’est pas complètement dans l’eau donc c’est difficile. Il ne faut pas mettre ça entre les mains de n’importe qui », sourit Denis, un ancien batelier. 

Premier arrêt à l’écluse numéro 5 

Le premier éclusier à accueillir le Thudo, c’est Jean-Michel, il excelle dans la profession depuis 30 ans et il a minutieusement préparé l’écluse pour faire passer la péniche dans le bief suivant. « Ces écluses sont les dernières en Wallonie qui fonctionnent encore manuellement. Il n’y a presque plus de bateaux qui passent mais quand il y en a, on se donne à 100%. »

A chaque fois que le Thudo va et vient au chantier naval, son ancienne propriétaire, Marie-Louise, est présente et ne manquerait cet événement pour rien au monde. « C’était mon bateau et on y a vécu avec mon mari durant 30 ans. »

Sur le coup de 14h30, le Thudo arrive à Pont-de-Loup, une première étape réussie avant le début des hostilités. « Tous les cinq ans, les péniches doivent passer en cale sèche et ensuite un expert vient contrôler l’état de la coque. C’est un boulot nécessaire et ce sont les législations belges qui sont comme ça », explique Vincent Vankerkoven, le directeur du chantier naval Vankerkoven. 

Dans un mois, le Thudo sera flambant neuf. Il pourra retrouver son port d’attache thudinien et accueillir à nouveau les touristes pour les cinq prochaines années. 


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