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Le Resto du Coeur de Charleroi prend toutes les mesures nécessaires pour éviter les débordements

Au chapitre social, des débordements ont récemment eu lieu au Resto du Coeur de Namur, où l'équipe de l'établissement a été victime de faits de violences, de la part de bénéficiaires sous l'influence. Mais alors, quelle est la situation actuelle à Charleroi et quelles sont les mesures qui sont prises pour éviter d'en arriver à une telle situation. 

Une situation également parfois problématique à Charleroi 

A Namur, le directeur du Resto du Coeur a décidé de fermer temporairement les portes de l’établissement pour le petit déjeuner, à la suite de faits de violence de la part de certains bénéficiaires sous l’emprise de l’alcool et ou de stupéfiants, à l’encontre de bénévoles. Et si à Charleroi, on n’en est pas encore là, le contexte est parfois problématique.

« Il nous arrive parfois d’être confrontés à des violences souvent inexpliquées. Il existe pourtant un règlement assez strict, comme l’interdiction de consommer des stupéfiants ou de l’alcool. Poilant, nous ne sommes jamais à l’abri d’un incident », explique Céline Pianini, la Directrice du Resto du Coeur de Charleroi.

Des comportements qui peuvent entrainer une exclusion définitive

Des sanctions, qui peuvent aller jusqu’à l’exclusion définitive de la structure d’accueil.

« Les sanctions peuvent avoir de lourdes conséquences pour nos bénéficiaires. Après plusieurs avertissements, ils peuvent tout simplement être exclus de manière temporaire ou de manière définitive. Les personnes qui fréquentent le Resto du Coeur de Charleroi ont des droits, mais aussi des devoirs », ajoute Céline Pianini.

Des mesures de prévention ont été prises à Charleroi 

Mais au Resto du Coeur de Charleroi, plusieurs mesures de prévention ont déjà été mises en place, afin d’éviter tout débordement aux conséquences graves.

« Les couverts ne sont pas mis à table et ils sont immédiatement débarrassés lorsque les bénéficiaires ont terminé de manger. Il n’y a pas de couteau pointu et les verres sont en plastique de même que les carafes, afin d’éviter toute catastrophe », conclut Céline Pianini.

Une violence accrue, dont l’origine est souvent liée à des conflits, qui démarrent dans la rue.

 


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