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L’école de tambour de Pascal est orpheline de son bâtiment !

Pascal est tamboureur dans les carnavals depuis de nombreuses années et c’est en 1999 qu’il décide d'ouvrir une école de tambour de gille pour les enfants. A cause de la crise sanitaire, il a dû arrêter cette activité et lorsqu'il a voulu la reprendre, il n'a pas pu puisqu'on lui a refusé l'accès au bâtiment sans donner d'explication. 

Cela fait 21 ans que pascal donne des cours de tambour de gilles, il ne compte plus les heures qu'il passe à transmettre son savoir ni les élèves, en tout il en a plus d'un millier. « J’ai pratiquement 30 petits bouts issus de la commune (de Anderlues), c’est une école qui tourne tous les vendredis depuis 21 ans avec, en moyenne, 45 élèves qui se relaient sur quatre heures de temps », explique Pascal Borremans, professeur de tambour de gille. 

Mais la crise du Covid-19 est venue arrêter net les cours qu'il avait entamés avec ses nouveaux élèves. En août, Pascal prend des dispositions et décident de reprendre les leçons de tambour sauf que quelques décideurs politiques décrètent de ne plus mettre à disposition le local prévu.

« Ils étaient au courant que je recommençais par bulle de sécurité le 7, le 13 et le 20 août. J’ai bien repris le 7 et le 13 sans aucun souci et le 20, il m’est arrivé quelque chose, nous étions emprisonnés de l’extérieur, on avait mis des chaines sur les grilles, tout était fermé ! »   

Depuis, cet Anderlusien cherche un local

Pascal Borremans n'est pas professeur de tambour pour la gloire, il le fait par passion et sans bâtiment pour donner cours, ce sont plusieurs dizaines enfants qui se retrouvent prisonniers d'une envie de perpétuer le folklore des carnavals. « Aujourd’hui, ce qui me fait peur, c’est que vendredi , je dois reprendre mes cours officiellement et je n’ai rien à annoncer aux parents », confie le professeur dépité par la situation. 

Pascal étudie les pistes qui s'offrent à lui, il n'exclut pas une délocalisation car il espère pouvoir recommencer à transmettre son savoir, comme ses pères l'ont fait avant lui, c'est une question de respect, de tradition pour tout le folklore anderlusien. 


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