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Les Bons Villers: vers une diminution de l'offre des transports en commun ?

L’Autorité Organisatrice du Transport, qui dépend du SPW, est en train de revoir sa copie concernant son offre de transport en commun pour les différentes communes. Même si ce n’est qu’une ébauche, Mathieu Perin, le bourgmestre des Bons Villers, ne voit pas d’un bon oeil que certaines de lignes de bus soient modifiées ou tout simplement supprimées sur son territoire. Il a d’ailleurs donné un avis défavorable lors d'une réunion avec l'AOT ce jeudi matin.

264.300, c’est le nombre total de kilomètres desservi par le TEC sur la commune des Bons Villers qui pourrait être supprimé par la cellule Autorité Organisatrice de Transport du SPW. Une annonce qui fait bondir Mathieu Perin, le bourgmestre bonsvillersois. « L’AOT travaille très bien, mais le problème, c’est qu’elle travaille de manière théorique. Elle ne prend en compte que certains critères comme les lignes qui sont empruntées par moins de 200 voyageurs. Mais fatalement, dans les zones rurales il y a moins de navetteurs. Du coup, que faisons-nous avec les 190 voyageurs qui sont sur ces lignes ? Pour l’instant, il n’y a pas de solution crédible qui est proposée. »

Grosso modo, on supprime certaines lignes rurales pour davantage desservir les zones urbaines. C’est un non-sens selon Mathieu Perin puisque cette modification risque d’impacter des centaines de navetteurs. « Pour l’instant, il est impossible de vraiment comparer les lignes actuelles et les lignes projetées. Ce que je peux vous dire, c’est que la ligne 60 (Jumet - Rêves) sera supprimée. Ce sont essentiellement des étudiants qui empruntent cette ligne. Et en plus, on supprime tous les bus qui passent par le village de Wayaux. C'est inacceptable. »

Cette nouvelle offre de transport est loin de faire l’unanimité aux Bons Villers, mais on est encore plus loin quand il s’agit de la mettre en application.



« Je ne compte pas me laisser faire et c’est pour ça que je vais lancer une pétition aujourd’hui, en disant que ce n’est pas possible, que les zones rurales ne peuvent pas pâtir de choix qui sont dictés par des gens de Namur. »



Nous avons tenté de contacter l’Autorité Organisatrice de Transport qui n’a pas donné suite à notre demande d’interview. Mathieu Perin compte interpeller le ministre wallon de la mobilité, Philippe Henry. Il souhaite aussi que son « Bonvibus » soit pris en charge par le TEC comme ce fût le cas pour la commune de Froidchapelle et ainsi économiser 140 000 euros par an. 

O.Boh


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